2- L'INFLUENCE DE LA MYTHOLOGIE EN GENERAL, SUR LE FANTASTIQUE EN PARTICULIER


2-1-

LA NAISSANCE DE LA MYTHOLOGIE ET DES LEGENDES



2-1-2-

LE BESOIN D'UNE AIDE PROTECTRICE


Ainsi, à des époques multiples, Grecs, Romains, Etrusques, Assyriens, Aztèques, Egyptiens, Scandinaves, Germaniques, Celtes, Mayas, Hindous,…eurent tour à tour ou ensemble leur part de besoin de croire en quelque chose, quelquefois divin, et à certains moments puissants ou rédempteurs.

Ces êtres, imaginés par des esprits féconds, furent souvent protecteurs. Ils personnalisaient un astre (le Soleil, la Lune, une Planète, les Etoiles,…), ou un phénomène naturel (Le Vent, la Tempête, la Pluie,…)


Les soleils de l'île de Pâques

La lune dans le caniveau

Planète hurlante

L'étoile du silence

Cette représentation questionnait souvent sur l'origine de l'œuf, et pour les hommes de l'époque, il ne s'agissait pas de savoir qui de l'œuf ou de la poule, était le premier apparu sur terre. Leur proposition naît souvent du chaos, d'une grande explosion provoquée quelquefois par un autre Dieu, originel, et par définition, déjà en place.

En fait, tout ce qui était inexpliqué, et participait à l'existence même de l'homme, portait le nom d'un Dieu.

Il en était ainsi de la Terre, les Océans, l'Eau en général, le Feu, les Moissons, la Maternité, la Naissance, la Mort, l'Elevage, l'Architecture, le Commerce,…

La crainte revenait à nouveau, quand il s'agissait d'évoquer la guerre, où une divinité protectrice était alors la bienvenue, afin de pallier une éventuelle faiblesse de l'homme, ce dernier mêmes les armes à la main , et malgré toute la vigueur qu'il était pourtant en mesure de déployer.


Dieu égyptien Osiris

Aurore , déesse du jour

Bacchanales , en l'honneur du dieu Bacchus

Et tout cela s'étala sur des millénaires, voyagea ensuite, se combina dans certains espaces clos, tels que la Méditerranée, et s'enrichit des croyances des autres. Il devait faire bon discuter à l'époque, autour d'un feu de camp, où chacun des propos tenus était littéralement bu, interprété et communiqué à une autre personne, qui s'empressait de déformer la version précédente, afin d'épater l'auditoire suivant. Mais les puristes diraient que la mythologie est une et unique, et qu'elle ne supporte pas d'exagération.

La mort en était souvent le thème principal de discussions. De toutes les hantises de l'homme, n'est-ce pas le seul coin d'obscurité, que celui-ci soit obligé d'emprunter un jour, sans être bien sûr d'y retrouver ne serait-ce qu'un filet de lumière. (voir § 10-91).

Si tout le monde en a peur, peut-être bien plus maintenant qu'à l'époque, c'est que - à part tout ce qui fait l'objet du présent ouvrage (site) , et que peu de personne, il faut bien en convenir, peut en démontrer la réalité - personne n'est revenu de ce monde parallèle. Le croisement entre vivants et morts n'a pas de passerelle, sauf, il est vrai, les nuits d'Halloween (le 31 Octobre), et celles de Walpurgis (le 30 Avril), mais nous y reviendrons.