9 -
LES DOMAINES CINEMATOGRAPHIQUES A VENIR

Que nous réserve l’avenir, que nous disent les futurologues, sur celui-ci, donc sur les domaines nouveaux à développer dans le cinéma fantastique.

L’accélération soutenue et sans faille, notamment de ce dernier siècle, nous permet à peine d’imaginer ce que sera la terre dans un siècle.

Dans certains domaines, la poussée se poursuivra sans doute (informatique, robotique, biologie...). Dans les moyens de locomotion terrestre, cela commence déjà à s’essouffler, les contraintes techniques et surtout financières, viennent à bout des esprits les plus fertiles.

Quelques pistes vont suivre sans prétention aucune, mais elles me paraissent encore neuves, ou sous-utilisées à ce jour, mais elles seront donc évoquées, plus que développées.

1. La taille future de l’homme :

Celle-ci ne cesse de croître, et les conditions de vie actuelle ne permettent pas de prédire un quelconque ralentissement, bien au contraire. Toutes les espèces vivantes, voient leur maturité arrivée, concomitamment à leur taille.


Le sixième continent

Le géant de la steppe

Ce fut le cas des dinosaures, à l’image des ptérodactyles, dont les premiers mesuraient à peine quatre mètres, et les derniers, avant leur extinction, environ 14 mètres.

Or, il est vrai également que, plus l’espèce est petite, plus sa chance de survie est grande, en cas de cataclysme quelconque.

La taille de l’homme, quant à elle, va en progressant. Lucie, il y a environ 3 millions d’années, ne mesurait guère plus d’un mètre. En 1950, la taille moyenne était 1,70 mètres pour les hommes. En 1991 , elle est passée à 1,76 mètres (1,83 pour les hollandais !). Tout ceci donc en moins de trente ans.

Portons nous, à l’échelle de l’univers, dans quelques centaines de milliers d’années (une goutte de temps, donc)...Il est possible d’imaginer des hommes de plusieurs mètres de haut en moyenne.

Quels seront ses problèmes alors, dans une terre déjà amoindrie de ses ressources, sa population toujours croissante, l’allongement de l’espérance de vie.

Notre évolution est-elle plus ou moins rapide que celle des animaux, et que représentent dans cette optique, les 3 à 6 millions d’années d’existence de l’homme ?
Du gigantisme de l’homme, naîtra peut-être son extinction


2. La pénurie de ressource :
Pour combien de temps, l’homme pourra-t-il puiser sans vergogne dans les réserves de la terre, lors de découvertes de nouvelles richesses naturelles.

Chaque jour, provisoirement, cette échéance est repoussée.

L’homme devra sur terre, trouver les énergies le propulsant en dehors de notre galaxie, afin de quérir ailleurs ce qui nous fera défaut, le tout, bien avant que cela ne nous manque.


L'étoile du silence

Planète interdite

Et si l’énergie se trouvait en fait chez nous, dans notre verre d’eau quotidien ?
Les voyages sidéraux ne sont pas intellectuellement satisfaisants, car les quantités de matière à amener, vont de paire avec des volumes appropriés d’aéronef. Or, nous serons toujours soumis à l’attraction terrestre, au départ et à l’arrivée.
C’est en tout cas ce que tentent de trouver les chercheurs, par exemple dans des chambres magnétiques, où ils essaient de produire une fusion, identique à celle des étoiles.

Le gaz chauffé à 100 millions de degrés (à partir de l’hydrogène contenue dans l’eau) engendre une production de plasma, qui conduit à une fusion, qui produit elle-même de l’énergie.

Dans ce cadre, un verre d’eau dégage 20 grammes d’hydrogène, équivalent à 200 tonnes de charbon.
C’est la reproduction, sur terre, de l’énergie potentielle des étoiles

3. Population, point critique  :
Nombre de films aborde ce thème. Mais a-t-il bien été totalement exploité.


Le choc des mondes

Soleil vert

Si, dans le “ choc des Mondes , une population choisie pour sa jeunesse et ses espoirs, quitte la terre afin de faire perdurer l’humanité en d’autres cieux, il ne s’agit là que d’une poignée de personnes.

Les bonnes émissions de science et de technologie, nous parlent en effet de colonisation de Mars, mais pas avant 40 ans, et pour combien de personnes ?

Il est plus facile actuellement de réguler les naissances, que d’envoyer le surplus théorique de population dans l’espace.
C’est surtout plus réaliste, et moins onéreux.

Mais pourquoi nous encourage-t-on alors à enfanter, de peur que la France soit un “ petit pays ”, de par sa trop faible population, d’autant plus que des chiffres récents démontrent que la France est en pointe en ce domaine.

Il me semble que bien des moyens existent afin de prouver le contraire. A richesse égale voire s’appauvrissant, ne convient-il pas d’être moins nombreux, afin de mieux vivre ?
C’est le problème de la démographie adaptée à nos ressources, donc éminemment contrôlée.

4. Longévité, ou éternelle jeunesse
Il est inimaginable, et peu souhaitable par ailleurs, que l’être humain ne puisse plus mourir.

Quels seraient nos projets, si chacun savait qu’il a TOUT LE TEMPS devant lui. Quelle société d’oisiveté ce scénario réserverait-il ?

Quels seraient les problèmes liés à la surpopulation, comment réagiraient nos articulations qui, même si elles ne vieillissaient pas, s’useraient néanmoins.

Seraient-elles remplacées par des objets métalliques ou de synthèses ?


La vie est belle

She

C’est vrai, “ LA VIE EST BELLE ”, comme disait James STEWART dans le superbe film du même nom, comportant un indéfinissable message d’espoir.

La boucle doit être néanmoins bouclée, même si notre égoïsme fait que nous nous apitoyons d’abord sur nous-mêmes, pensant laisser un monde où nous pensions être indispensable, alors qu’il continuera inéluctablement à avancer, sans nous.

Pourtant, la pilule de jouvence sera disponible sur nos tables d’ici cinq ans, prolongeant l’espérance de vie de façon considérable.

La longévité, oui, l’éternelle jeunesse, sans doute pas.

Certains plans de myrtilles ont 13 000 ans, le homard ne vieillit quasiment pas de 25 à 100 ans. Comment font-ils ?

Pour que la nature préserve l’homme, il faut que lui-même préserve sa période de reproduction le plus longtemps possible. Voilà un excellent domaine à explorer.

5. Sommes-nous seuls dans l’univers
C’est vrai, le thème n’est pas nouveau. Mais pendant que des télescopes géants scrutent quelques coins de l’univers, avec une possibilité de détection de plusieurs milliards de canaux, nous en sommes toujours à tenter de deviner quelles formes auraient ces extra-terrestres.

Les lézards, style “ Independence Day ”, ou “ les grosses têtes à petit corps ” genre Roswell ont vécu.

En fait, notre forme dépend quasi exclusivement de la planète, et des systèmes solaires dans lesquels nous évoluons.


Independence day

Roswell

La densité, l’attraction, les gaz (diversité et caractéristiques), les matières nutritives... enclenchent les processus qui peuvent donner la vie (carbone, acides aminés,...) et la configuration de la vie même.

Quand on constate ce qu’une simple faille géologique dans le continent africain, a eu comme incidence sur l’évolution des espèces, et notamment sur le début de ce que furent nos ancêtres, il est possible d’imaginer qu’avec une pesanteur dix fois inférieure, dans une atmosphère composée de manière très différente, nous aurions un tout autre aspect.
Pas moins beau, comme notre perception des extra-terrestres, mais différents, tout simplement.

Mais n’oublions pas que pour devenir ce que nous sommes, il nous a fallu un élément que les autres espèces n’ont pas, ou moins bien que nous : des mains, avec cinq doigts, dont un décalé et permettant toutes préhensions, le pouce.

Si nous étions sous forme gazeuse, ou plat, ou trop petit, ou encore trop grand... l’évolution ne serait pas possible, et, personnellement, je ne serais pas en cours de rédaction de ces quelques lignes.
De l’imagination, ou de nos voyages galactiques,naîtront les Mille et Une Formes possibles de l’évolution, disponibles dans l’univers.

6. Dialoguer avec les animaux
Quelques films fantastiques ont déjà abordé ce thème, sous différents angles (La planète des singes, ses quatre suites ainsi que la série du même nom, Link, Seaquest...).


La planète des singes


Link


Seaquest

Le thème mérite d’être reconquis, et pas forcement exclusivement avec des singes.

Dauphins et perroquets nous étonnent un peu plus chaque jour, et s’ils devaient nous dominer, nous leurs maîtres et professeurs, de quelle manière cela se ferait-il ?

Si cela devait se produire un jour, cela passerait par une condition fondamentale : il conviendrait en effet, qu’ils se transmettent d’une génération à l’autre, ce qu’eux-mêmes ont appris.

Cela peut se réaliser par mutation des gênes, ou (et) par le fait que les animaux eux-mêmes se transformeraient avec le temps, en professeur. Vaste programme

Avec quels animaux pourra-t-on prochainement communiquer.

7. Véhicules de l’avenir

  • La propulsion ionique : imaginons de récupérer les atomes là où ils sont, (devant nous) de les charger, positivement ou négativement, et en projetant ces atomes qui appliquent ainsi un champ électrique à partir de l’arrière du véhicule, cela devrait, en théorie, projeter le véhicule vers l’avant.

Retour vers le futur 2

Christine
  • L’énergie externe au véhicule : des intensités fortes de puissantes de micro-ondes, peuvent transformer l’air ambiant en un plasma. Poussé par des électrodes situés sur l’anneau du véhicule, cela conduirait à atteindre des vitesses proches de 25 fois celle du son.
  • La voiture à air comprimé : où comment ne dépenser que 10,00 francs (1.50 euros) , tout en parcourant 200 kilomètres.
  • La sustantation magnétique : où la mouvance grâce aux électroaimants.
Sont-ce là des moyens de déplacement de notre future proche.

8. L’ascenseur « exosphérique »

Il consisterait en la création d’un système qui permettrait d’atteindre le rayon orbital des satellites géostationnaires, en étant constamment relié au sol.

De nombreux problèmes techniques sont à résoudre entre-temps :


L'ascenseur


L'ascenseur 2001
  • la masse de l’ensemble (plusieurs millions de tonnes)
  • la dureté des matériaux, au moins égale à celle du diamant
  • la distance, encore plus lointaine que les 36 000 km déjà minimum, afin de contre-balancer et d’équilibrer l’ensemble « interne » et « externe », par rapport à son centre de gravité.
  • les forces de torsion
  • le coût ... etc ...
    L’intérêt est pourtant indéniable, et ferait passer un voyage humain de plusieurs millions de dollars, à simplement quelques centaines sans doute.

    De plus, à partir de ce tremplin, il serait possible de se projeter en dehors de l’attraction terrestre, simplement par sa force de rotation.

    Si techniquement cela paraît encore utopique, dans les films tout est possible.
L’ascenseur de l’infini, voilà un excellent sujet de science-fiction, avant que la réalité ne rattrape la fiction.

9. L’incorporation dans l’homme, de l’électronique.

FORTRESS a tracé la piste, mais n’a fait qu’égratigner le sujet.
Chacun peut constater que les contraintes brident l’homme, et qu’il désire tout, mais avec un effort minimum. La nano-vision a permis de développer des puces et composants, d’une extrême petitesse.


Fortress

Fortress 2

Conjointement à cela, les besoins de l’homme deviennent plus grands, en matière d’appareils portables, en tous lieux et en toutes occasions, même si ces derniers leur empoisonnent la vie, ne leur laissant aucun moment de pleine quiétude.

A l’époque où certaines et certains se font introduire dans le corps, non sans danger, silicone et autres substances, il est possible d’imaginer que l’homme acceptera un jour, d’avoir sous la peau, donc dans son propre corps, l’appareillage et le clavier nécessaire à ses opérations quotidiennes.
De l’exigence et la fainéantise, ne naîtront-ils pas les androïdes de demain ? N’est-ce pas le point de départ également, de la perte totale des libertés individuelles ?

10. Le panachage achevé des ethnies.
Si le monde terrestre a vécu à l’origine en vase clos, il prit une accélération foudroyante par la naissance de la propulsion mécanique. Les distances étaient inexorablement rétrécies, les barrières physiques et frontières économiques abolies.


La servante écarlate


La servante écarlate

Déjà se perdent us, traditions et mythologies, que les ethnologues s’empressent d’analyser, et d’emmagasiner, avant qu’elles ne disparaissent à jamais, signe inexorable des temps.
Les tabous sautent allègrement, les races se mélangent, la pureté exigée pour les animaux, dont les chiens, n’est plus de mise chez l’homme, au titre des libertés individuelles.

Mais le droit à la différence, n’engendre-t-il pas d’obligation en matière de préservation de ces différences. Dans quelques siècles, quand le panachage des races et peuplades sera accompli, que restera-t-il de nos particularités, qui faisaient tout le charme de ce que nous fument ?

De la possible obligation du maintien des différences ethniques, naîtra la limite des libertés individuelles.

11.L’état unique, la disparition des inégalités, raciales et sociales.

Sujet qui pourrait paraître antinomique au précédent, mais n’en a que l’apparence. Faisons en effet confiance aux capacités d’auto-gestion de l’homme , et de la planète même , celle-ci ayant décidé il y a environ six millions d’années, de l’abriter enfin.

Le phénomène - constaté au niveau des entreprises qui se regroupent afin de minimiser certains coûts, de représenter des parts d’actions plus fortes, de « percer » plus sur un monde de consommation - se répercute au niveau des pays, et l’EUROPE est un exemple qui pourrait se voir reconduit dans les siècles à venir.


1984

1984

Le phénomène parallèle, et déjà évoqué, est celui de la rupture des frontières, ou de sa fragilité poreuse, des iniquités de niveau de vie entre les continents, et à l’intérieur de ceux-ci, des pays mêmes.

Or, si peu d’information parvenait à ces peuples et peuplades, la propagation par onde, et la vulgarisation de la possession des récepteurs, a là aussi tout régenté. Ils savent qu’en certains lieux de la planète, l’opulence existe, sans dictateur ni misère.

Au titre que chacun « doit prétendre à ce qu’il y a de mieux » (La mariée était en noir, réplique de Jeanne MOREAU à Charles DENNER), ils viennent chercher un coin de ciel bleu. Et qui pourrait le leur reprocher.

A ce phénomène, peu de solutions apparaissent, si ce n’est justement de mondialiser la mutualisation des richesses, afin que chacun puisse en profiter, et si possible le plus près de leur lieu d’origine, afin de limiter le phénomène décrit au point précédent - exode, migration et disparition des races - mais aussi et surtout afin de ne pas désorienter les gens qui n’en ont pas forcement envie, quand ils sont extirpés de leur bassin génital.
L’état unique visant à la suppression des disparités raciales et sociales est sans doute une des solutions au phénomène de migration.

12. L’annihilation des guerres, et l’absence de maladie.
Scénario qui fait suite au point précédent, l’ETAT UNIQUE, reprend l’idée du point quatre, l’éternelle jeunesse.

Imaginons cet état unique : il ne peut donc plus y avoir de guerre ni de conflit car, tout comme signalé plus avant, satellites et puces électroniques permettent de détecter le moindre phénomène ayant lieu sur la planète.


La machine à explorer le temps

La machine à explorer le temps -2001-

Parallèlement, la biologie cellulaire ayant fait son chemin, l’homme aura trouvé la quasi totalité des parades aux maladies, voire au vieillissement des cellules.

Tout comme un incendie, bien contrôlé et en un lieu choisi, peut être paradoxalement un régulateur de l’équilibre de l’éco-système, guerres et épidémies, n’étaient-elles pas - dans toute leur horreur - des aiguillons bénéfiques à la dissipation de torpeur endémique dans laquelle plonge l’homme en cas d’absence de phénomènes qui lui faisaient jadis resurgir la solidarité (« si tous les gars du monde »).
Le nivellement et l’allongement des années de vie concomitante à la suppression des inégalités, ne va-t-il pas faire disparaître des sentiments ancestraux, tels que la solidarité des groupes et des peuples.

13. Vulgarisation étendue et facilité d’accession à toute chose.
Comment ignorer cette faculté de l’homme à tout rendre accessible, ce qui n’était à l’origine que le privilège de quelques initiés.

Comme exprimé au point 11, l’homme prétend globalement toujours à ce qu’il y a de mieux, et transpose à lui-même, ce qui ne se trouve que dans la grande industrie ou la haute technologie.


Les mondes futurs

Les mondes futurs

Internet, ou du moins un moyen de communication analogue, annoncé comme une folie douce dans les années 40, alors que personne ne pouvait imaginer que cela ne soit possible, a conquis un marché où les consommateurs ne se déplacent plus, et où le produit est transporté par une minorité de personnes qui elles, font donc obligatoirement de l'exercice.

Si le temps ainsi récupéré servait à sculpter notre corps, l’éthique « intelligence » serait respectée. Mais qu’en serait-il si ce temps devait servir à presser plus encore des boutons , tout en restant allongé ?
De la technologie ne naîtra-t-il pas le chaos, par le lymphatisme endémique, et l’ankylosement des parties motrices du corps humain.

14. La réapparition d’espèces disparues, et le croisement génétique.


Jurassik Park et les clones de brebis nous rappellent chaque jour que la fiction rattrape la réalité.

Mais sans imaginer forcément un monde où tous se ressembleraient (autre thème possible à développer) et où chacun risquerait de se faire dévorer par un tyranosaurus Rex, l’on peut penser à un monde où la génétique servirait un peu plus intelligemment.

ELAN IRLANDAIS

En effet, les gènes trouvés dans certains animaux conservés miraculeusement (les mammouths de l’Arctique, les insectes dans la résine minéralisée), sous réserve de leur état de conservation, peuvent permettre à partir d’animaux existants encore, de faire revivre des espèces éteintes.


Bienvenue à Gattaca

Expérience interdite

AUROCH et, (phonétiquement), COUAGA, commencent à être des exemples vivants d’un phénomène annoncé. Le Rhinocéros Laineux pourrait faire partie de la prochaine liste des animaux ressuscités à partir du néant, ou presque.

La reconstitution de la vie, comme elle existait il y a des millions d’années, serait donc possible, dans certains secteurs qui deviendrait ainsi de véritables réserves naturelles de notre patrimoine historique.
Le mariage des technologies de pointe, avec la quête de nos origines ainsi que la conservation de celles-ci, seraient possibles, palliant quelque peu ainsi à certains génocides.

15. Terra-formation.
Dans les films de science fiction, les scènes débutent souvent sur la planète en question, et l’action se situe sous cloche de verre ou bulle d’air, pour contrecarrer le caractère inhospitalier du site d’accueil.

La « terra-formation » ouvre une fenêtre différente sur l’aspect de la colonisation des planètes, et place l’homme dans un scénario où il doit y aller, mais souhaite au préalable la transformer afin de la rapprocher autant que faire se peut, de nos conditions habituelles d’épanouissement.


Planète rouge

Total recall

Cela consisterait, très prosaïquement, à produire grâce aux matériaux et liquides contenus dans une planète (extérieur et sous-sol), du gaz carbonique et gaz à effet de serre, afin de constituer progressivement une atmosphère, dans laquelle il sera possible d’introduire des algues et autres plantes ayant les mêmes propriétés, qui créeront oxygène et matières organiques.

Si l’on considère que les moyens de propulsion, tant que l’homme n’aura pas découvert celui de « plier » l’espace temps – (et qu’y trouvera-t-il alors ?) – ne permettront pas de sortir du système solaire dans un vol habité, la terra-formation semble constituer une moyen de substitution, et Mars semble la mieux prédisposée à ce rêve.
A défaut de vols inter-sidéraux, la transformation de planète proche en planète habitable, pourrait constituer la prochaine conquête d’un nouveau « continent » par l’homme.

16. La régulation du climat et du temps

L’homme tente de tout réguler, de tout prévoir, ne laissant que très peu de place à l’aléatoire, à la surprise bonne ou mauvaise.


Twister

L'arche de NOË

Imaginez... imaginez un temps futur où les progrès en météorologie seront tels, que tout sera prévisible avec un coefficient de fiabilité de près de 100 %. Imaginez qu’il sera d’autant plus aisé d’anticiper, que l’homme se sera rendu maître de l’ensemble des événements dits antérieurement « naturels ».

Tout d’abord, plus de films catastrophes possibles, et les « vieilles » productions seront à détruire, vestige d’un temps où cela faisait encore rêver.

Mais bien plus encore, imaginons les discordes des habitants de chaque contrée, obligés d’émigrer en des lieux où ils retrouveront d’autres personnes de sensibilité climatique proche. Imaginez une uniformisation planétaire des climats, chamboulant les éco-systèmes et inversant les zones d’influences (pôles – tropiques – équateur).
De cette course perpétuelle au bien être total et à la prévision absolue , naîtront les incertitudes relatives à l’avenir réel de l’homme.

17.Régénération des tissus
La nature est décidément source d’inépuisables idées, améliorations, et quêtes de l’absolu.

A défaut que l’homme soit un jour la conjonction de tout ce qui peut être beau ou utile dans la nature, imaginons que, tel le lézard, il soit capable par auto-régénération de ses tissus, de remplacer un membre ou une partie du corps brûlée ou tuméfiée.


Terminator

Véritable accompagnement de l’immortalité (§ 10-66), ce travail génétique permettrait de sauver des vies, mais aussi de garder au corps une apparence toujours belle, l’éternelle jeunesse en sorte.

Il ne manquerait plus dans ce contexte, qu’à créer un coeur inépuisable, moteur de la vie, mais paraît-il, siège aussi des sentiments.

De la génétique par l’observation des deux autres règnes, apparaîtront les réponses aux problèmes encore sans solution.

18. Et la mythologie ?
Terminons par où nous avons commencé (du moins dans la partie non accessible pour le moment sur le site) : LA MYTHOLOGIE.

Issue de la mémoire des hommes, après s’être profondément ancrée dans leur coeur, elle est sous-utilisée, bien que présente partout et jalonnant par ailleurs constamment le présent ouvrage


Jason et les argonautes

Le choc des titans

Certes il ne passe pas un péplum ou un film sur l’Egypte Antique, sans que les panthéons des dieux respectifs ne soient cités. Mais citer un dieu, et le faire vivre par la magie des images, offrent deux perceptions bien différentes de ces époques reculées.

Conter des aventures, sans qu’au détour du moindre chemin ou rocher, un monstre ne surgisse, fruste le cinéphile, mais aussi l’histoire même. Car tels étaient pourtant les sentiments des occupants de l’époque : ne jamais trop s’éloigner, de peur de ne devoir combattre et succomber, sous la puissance d’un monstre fabuleux.

De la prise de possession de l’état d’esprit de ces anciens conquérants naîtront les thèmes mythologiques de l’avenir, alimentés par l’immense prolixité des mondes antiques.