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Le mythe le plus connu, est l’héritage d’ACHILLE, baigné en effet dans les eaux magiques du STYX par THETIS, liquide qui rendait insensible à la douleur toute personne qui y était plongée. Mais THETIS le tint par le talon, seul point faible de son corps, qui lui fut fatal, comme chacun le sait maintenant.

Achille ; Thetis et le Styx

Loki, « aiguillon » des dieux de Scandinavie, déroba les pommes de Jouvence d’Idunn. Cette dernière personnifiait la renaissance perpétuelle, déesse du printemps et du renouveau.

Dans les pays Slaves, le Vodianoï est un lutin espiègle et immortel, car vieillissant et rajeunissant au fil des cycles lunaires.

Plus belle encore, l’histoire de Seleme, qui endormit Endymion, duquel elle était amoureuse, afin de perpétuer sa jeunesse.


Le sang de la Gorgone, offert par Athéna à Asclépios, pouvait à loisir tuer, mais aussi ressusciter les morts.


Athéna , Asclépios

C’est dans le sang de ses centaines de victimes, que la Comtesse sanglante, Erzebeth BATHORY, pensait trouver le remède au ralentissement du vieillissement, en écorchant les malheureux, et en se baignant dans ce flot dégoulinant et chaud.
La différence subtile entre « immortalité » et « éternelle jeunesse », est supportée par TITHONOS, qui n’obtint de ZEUS sans le savoir que l’immortalité, contrairement à EOS sa compagne. Desséché et tassé, EOS ayant pitié de lui, le transforma en cigale, ce qui après tout n’est déjà pas si mal.

The unearthly

Immortel, le roi PTERELAS le fut, du moins jusqu’à ce que sa fille coupa son cheveu d’or qui le retenait à la vie.

Le Dieu druide DAGDA, commandait aux éléments, et surtout maîtrisait le temps éternel, car demeurait possesseur du chaudron qui arrêtait le vieillissement.

La première histoire qui nous parvient, est néanmoins celle de GILGAMESH, roi épique Assyrien, qui parvint à la source des fleuves afin de demander au héros du déluge Sumérien, le secret de l’immortalité (repris dans Au delà du réel, « la main de verre »). Gilgamesh

GILGAMESH (« le vieillard qui rajeunit ») atteint ainsi les portes du royaume, dont l’entrée était gardée par deux hommes scorpions. Il obtint , au péril de sa vie, la plante de jouvence qui pousse au fond des mers.

La Fontaine de Jouvence, fait partie intégrante des légendaires quêtes éternelles. L’homme n’a pas fini de la chercher, puisque cette dernière se défend de facilement se trouver.

Les Indous pensent que dans les mondes de lumière, au côté des dieux, existent des eaux éternellement jeunes, où il est possible à condition d’y être accepté, de devenir immortel.

Trois méthodes s’imposent apparemment afin de prolonger la vie : alimentaires et hygiéniques, respiratoires et mimétiques, et enfin alchimiques.

La méthode alimentaire, la plus répandue dans l’ancien temps, car la plus « basique », a immédiatement intéressée l’homme, pour ne pas dire les Dieux.

Ces derniers ne dégustaient-ils pas en effet de l’ambroisie, nourriture qui leur était en théorie réservée, mais dont chaque mortel qui y goûtait, aspirait lui-même à être immortel, et devenir ainsi quasiment l’équivalent d’un Dieu (certains pouvoirs en moins peut-être).

Fontaines de Jouvence, élixirs de longue vie, flammes régénératrices.. sont autant de moyens pour les cinéastes, d’exprimer la possibilité de rester éternellement jeune.