Les idées, les langages, les images et les textes passeront alors dans le mystique, et peut-être plus encore dans le fantastique. Suites logiques où l'homme a bien plus besoin de rêve et d'évasion, que de contraintes et de repères par trop imposés, notamment celles offertes par l'austérité des religions.

Une manière nouvelle de traiter les informations inhérentes aux religions et parvenues jusqu'à nous, seraient de les traduire dans le style véritable de l'époque, en l'occurrence plus mythologique et moins religieux.Quelle différence entre mythologie, religion et philosophie. Enorme, diront les croyants ou les esthètes. Pas tant de différences diront les cartésiens.

Croyance , au début du cinéma .

Entre mythologie et religion, pragmatiquement, la différence est tout simplement de quelques siècles, (quelques millénaires tout au plus), dont l'ultime étape d'un trajet sinueux, s'achèverait par le savoir absolu.
Il ne peut plus y avoir à notre époque de croyance en quoi que ce soit. Satellites et radiocommunication nous fournissent en instantané, la copulation des escargots méditerranéens, ou la couleur des papillons Japonais. C'est pourquoi par ailleurs, les actions dans nombre de films, se situent à l'époque victorienne, où les voyages étaient de véritables périples, et encore fréquentes les découvertes de paysages sauvages.

Comment alors déterminer la différence entre le spirituel du rituel, la religion de la Mythologie, et y a-t-il pour les amateurs de fantastique, un réel intérêt ?

A priori, non. Les réalisateurs eux-mêmes hésitent à effectuer un choix, et la peur ne provient ni de la censure, ni des croyants, mais émane vraisemblablement de leurs propres doutes sur la question.

De nombreux films content ainsi une partie de l'Ancien Testament ou de la Bible, avec quelques effets spéciaux quand le sujet s'y prête, mais sans tomber dans la mythologie totale. Et ce respect des anciennes écritures, est dommageable à la créativité, et demeure néanmoins une forme de crainte d'une divinité.

En fait tout est imbriqué, mythologie, magie, religion, sorcellerie… et seule la religion donne bonne conscience à qui en parle, à qui en est adepte et pratiquant.

Mais au fait, laquelle est la bonne ? Car il s'agit bien de RELIGIONS, et non d'une religion.

Pierre DE LA VIGNE n'écrivait -il pas que le monde a été mené par trois imposteurs : Moïse, Jésus et Mahomet.

Mahomet

Dans le même esprit, quelle est la vrai religion ? Si les trois principales sont fausses, tout le monde se trompe, et si au mieux une est vraie, la plupart de l'humanité se fourvoie.

L'inquiétude actuelle, c'est qu'à force de contrer le contenu des textes anciens, à vouloir débusquer impérativement leurs absurdités ou incohérences persistantes, l'homme engendrera la mort des dieux.

Mais elle-même ne va-t-elle pas conduire à la mort de Dieu ?

N'est-il pas souhaitable de croire en quelque chose, même de toute évidence utopique et impensable, que de ne plus croire en rien ?

C'est au constat de cet apostolat du reste, que certains ne regardent jamais de films sur la mythologie, le fantastique ou la science-fiction.

A force de tout repousser, plus aucun plaisir ne demeure au visionnage d'un film, et ôte toute capacité de transposition de son être sur des situations magiques et porteuses d'espoir.

Mais laissons-là ces empêcheurs de rêve, du reste il est fort peu probable, qu'ils parcourent cet ouvrage (ce site) , qui ne leur est en toute vraisemblance, absolument pas destiné.

Et le cinéma dans tout cela. Il existe bien, et j'ai toujours plaisir à voir et à revoir les Dix Commandements, de Cécil B. DE MILLE, David et Bethsabée, Sodome et Gomorrhe, Salomon et la Reine de Saba ( dont l'existence en fut jamais démontrée, comme tout le reste il est vrai) ; Les Gladiateurs, la Tunique … qui sont autant d'œuvres retraçant les périples de l'ancien Testament, ainsi que des balbutiements de l'état Hébreux.

Pour les prémices de la vie, Adam et Eve de 1958 et 1982 nous content les périples de nos ancêtres à l'origine de l'homme.

L'arche de NOE-1929-

La plus grande histoire jamais contée, celle de Jésus-Christ (Dieu était apparemment déjà en place), retrace toutes ses années, de sa naissance à sa crucifixion, à l'âge d'à peine 33 ans.

La plus grande histoire jamais contée

Et encore Babel (1999), Cléopâtre (1963), le Messie (1975), le roi des rois (1961), Salomé (1988), ou Spartacus, (1961) sont autant d'œuvres abordant chacune à leur manière, un volet à peine entrouvert d'une des plus grandes énigmes de l'humanité.

Les Quatre Evangiles

Saint Pierre