Ce patrimoine, par les vestiges évocateurs de civilisations anciennes, découverts encore chaque année, ou par les dessins et récits qui demeurent, nous livre une richesse d'imagination et de beauté.

Il est dommage que cataclysmes, pillages ou tout simplement besoin de pierres déjà taillées, aient dépouillé, appauvri et défiguré à jamais, nombre d'édifices.

Prenons TENOCHTITLAN, la ville Aztèque. Construite à l'aide de radeaux, à partir de la boue des marais, elle était agencée, en véritable archipel d'îlots.

MEXICO quant à elle, étant décrite par CORTES, le conquérant, comme la plus belle ville du monde, dans laquelle on entrait dans les palais, à partir de l'eau, présente partout.

Les Sept Merveilles du Monde, dans l'encadré ci-contre, témoignent de façon incontestable de l'avance architecturale, de l'art d'utiliser la matière, ainsi que de la patience des hommes en ces temps reculés.

Ce dernier a toujours été en proie à la fascination et à la démesure du colossal.
Il convient également de préciser que bâtir plaisait aux Dieux, et pouvait même les séduire. Bonne raison, ou excuse possible, afin de laisser derrière soi, l'empreinte de son passage, marquée bien souvent de sueur et de sang.
Si les ouvrages ancestraux en témoignent, d'autres récents ou en projet, l'attestent également, comme ceux demeurés sans suite (le dôme de l'oracle prévu par HITLER, au titre de la matérialisation du gigantisme de l'empire Germanique, la tour de " la Défense " à PARIS, de 460 m de haut, conçue par l'architecte Français Jean LOUVEL…). La tour de BABEL elle-même, érigée afin que l'homme soit protégé (si haute que celui-ci était tout près de Dieu), mais également afin d'éviter un nouveau déluge…

Mais plus près de nous, et encore plus titanesque, la tour Sears à CHICAGO, 443 mètres, 110 étages, dix mille personnes y travaillant, le tout desservi par 106 ascenseurs. Une véritable ville dans la mégapole même.

Dans cette course à l'absurde, à la première place et à la démonstration technologique, c'est une nouvelle verticale vers les cieux tour en MALAISIE, qui vient de battre le record de quelques mètres, mais pour combien de temps encore ?

L'homme n'a-t-il pas fait tout cela, pour assouvir sa vanité. Peu importe, s'il ne l'avait pas fait, de quoi se serait nourrie l'histoire, et qu'aurait-elle livré à ses enfants, génétiques ou spirituels ?
Construites tout au long des millénaires, elles ont toutes intrigué par leur gigantisme, leur perfection, et leur modernité rapportée à leur époque.

A tel point, que nombre de personnes estiment que cela ne pouvait être réalisé sans aide extra-terrestre, au regard de la technologie propre à la période concernée.
Quelques films retracent la construction de ces gigantesques ouvrages, et tentent de conter le plus fidèlement possible, les péripéties et problèmes techniques rencontrés à l'époque (Les dix commandements, La terre des pharaons, Rapa Nui…).

D'autres utilisent simplement les récits ou l'histoire antique, et exploitent le film mythologique (Le colosse de RHODES).

Est-ce la patience, l'abnégation, la puissante main d'œuvre bon marché, les architectes en avance…qui ont eu raison de l'accomplissement des chefs d'œuvres, ou un " coup de pouce " inter-planétaire

Mais attention au gigantisme, il nous guette à tous les coins de rues, depuis notre centre commercial, en passant par les places boursières. N'oublions pas que du gigantisme, entre autres, se sont éteints les dinosaures , et que souvent ne survivent à un cataclysme, que les plus petits et les véritables adeptes de la modestie (§ 9-1).
N'est-ce pas ce gigantisme , entre autres comportement relevé par certains intégristes musulmans , qui a valu au peuple américain , de voir deux de leurs plus beaux fleurons s'écrouler après avoir résister au choc de deux avions , giflant comme jamais cela ne fut déjà fait , la fierté nationale .

Le comble serait que l'homme se détruise lui-même, et que malgré les efforts pourtant considérables, d'une minorité il est vrai, l'inexorable se déroule. La catastrophe naturelle pourrait de ce fait ne pas être la seule cause, de la possible extinction de l'humanité.