Le fantastique pourrait par ailleurs se suffire, ne serait-ce que par la sophistication des instruments de mesure, ou la complexité de ces dernières.

Le fantastique aurait pu naître de l'aventure que serait un départ vers le vide absolu, le noir total, le froid sidéral.

Il apparaît en fait et surtout, par l'incompréhension de nombreux domaines encore où, à chaque découverte, d'autres questions se posent encore, repoussant toujours plus le jour de l'explication ultime, qu'il n'est pas forcément souhaitable d'atteindre par ailleurs.

Notre seul système solaire, s'étend sur environ douze milliards de kilomètres et comporte dix milliards d'étoiles. Les objets les plus lointains actuellement décelables, sont à plus de dix milliards d'années de lumière.

Les planètes se subdivisent en planètes telluriques (Mars, la Terre, Vénus, Mercure) et en planètes géantes (Uranus, Neptune, Jupiter, Saturne).

Notre soleil, d'une température superficielle de 5 700 °k, qui lui donne une couleur jaune-orange, a un rayon de 700 000 kilomètres, une masse de 2 x 10 puissance 30 kilogrammes, et une luminosité de 4 x 10 puissance 26 watts.

A par cela, c'est une étoile très ordinaire.
Certaines étoiles peuvent lui être en effet cent fois supérieures.

C'est à partir des nuages interstellaires denses, que les étoiles se forment. Après une période de contraction, elles rayonnent l'énergie libérée par la combustion de l'hydrogène en hélium dans la région centrale (énergie de nature essentiellement thermonucléaire).

Dans cinq milliards d'années , la terre sera englobée dans le soleil, qui se sera dilaté, constituant alors une " géante rouge ". Les étoiles de plus grande masse terminent leur vie par une explosion, que l'on appelle supernova. La partie centrale subsiste sous forme d'étoiles à neutron (pulsars). Les étoiles les plus massives, peuvent devenir des trous noirs.

Notre galaxie, aplatie et en forme de spirales, fait environ 30 000 parsecs de diamètre, quelques centaines de parsecs d'épaisseur, et tourne à raison d'un tour en 200 millions d'années, au niveau du soleil.

Ce disque contient de la poussière et du gaz, à partir desquels naissent les étoiles. Il y a de moins en moins de cette matière dans l'univers, mais une grande quantité existe sous une forme non lumineuse, dont la nature est encore inconnue.

Les galaxies peuvent exister sous forme de spirales, irrégulières, ou elliptiques. Ces dernières ont en général terminé leur évolution Les autres ont un noyau actif et brillant, qui peut être à l'origine de l'accélération de particules jusqu'à de hautes énergies, qui peuvent contenir en leur centre un trou noir.

La masse spécifique de l'univers, qui inclut la matière et l'énergie du rayonnement, serait " faible ", ce qui conduirait donc à la théorie, que l'expansion de celle-ci ne s'arrêterait jamais (Arno A. PENZIAS ET Robert W. WILSON). Ceci bien que la majeure partie de la matière constituant l'univers est sous forme invisible, d'où les recherches actuelles acharnées des astrophysiciens.

Les traces des premières étapes de l'évolution, demeurent sous forme de particules élémentaires dans l'univers, qui intéressent au plus haut point les physiciens, en raison de l'explication sans doute de sa constitution.

Voilà comment comprendre un bon film de science-fiction, en maîtrisant une base de vocabulaire spécifique à Babylone 5 ou Star Trek , (nouvelles versions), vocabulaire qui sera également abordé dans le chapitre 5, et qui nous est indispensable au suivi d'une histoire.

Deux manières existent de regarder en effet un film de S.F: contempler les images et effets spéciaux, ou entrer dans l'histoire, et comprendre les intentions du scénariste.

C'est pourquoi le présent chapitre est composé pour une bonne part de définitions et d'éléments plus incroyables les uns que les autres, permettant peut-être d'y voir plus clair, dans un espace paradoxalement sans fin et empli de poussières cosmiques.

Macrocosme et philatélie .

Ce chapitre clos, il est possible de ressentir soit l'ivresse des grands espaces, soit la claustrophobie de notre vaste terre, et pourtant si petit univers. Mais le chapitre suivant, va très vite nous replacer dans le volume et le temps, et à notre véritable échelle.