4- L'IMAGINATION...OU LE FACTEUR HUMAIN


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LE PARALLELE CINEMA / MUSIQUE



L'évolution de la société, ou son inexorable besoin de changements, poussée par la technologie du moment et les phénomènes liés à l'époque, conduit à des parallèles dans les genres.

Un des plus flagrants, fut celui de la montée en puissance des genres FANTASTIQUE à EPOUVANTE à HORREUR à GORE, ayant eu lieu quasiment au même moment que ceux en musique du ROCK à ROCK PROGRESSIF à HARD ROCK à HEAVY METAL .

Le besoin du HARD ROCK, est apparu sensiblement en même temps que le GORE, à quelques années prés. Les deux ancêtres étant, et cela peut se discuter et se discute toujours, le groupe DEEP PURPLE en musique, et BLOOD FEAST ou 2 000 MANIACS, en cinéma.

Depuis, les deux genres ont évolué, en atteignant quelquefois des paroxysmes, et il est difficile d'imaginer encore plus bruyants ou plus saignants, le son ou les actions à produire dans le futur. Seule la mise en scène et les effets directs sur l'auditoire, dans des spectacles publics, pourraient dépasser encore les limites actuelles.

Deuxième parallèle du genre, le " psychédélisme ", à une époque où la plupart, compositeurs et réalisateurs compris, passaient tout leur temps à fumer ou à " sniffer ". C'est l'époque des Hippies, et le cinéma se l'approprie au travers de films, de scènes, de décors, de costumes ou simplement d'ambiance. Barbarella ou Diabolik en sont des exemples. 13th Elévator, Beau Brummel…en sont d'autres en musique.

Mais ce parallèle ne s'arrête pas là.

Quand les ROLLING STONES apparaissent, leur musique est classée immédiatement dans le " Hard ", ce qui fait sourire maintenant les adeptes de cette musique.

Les STONES et le groupe GUN

Il en est de même pour le GORE, où, même si dans les deux films cités, il est acerbe, il devient comparativement bien tendre au regard des productions qui leur ont succédé.

La phase montante de la créativité, atteint comme pour la musique, son summum à la fin des années soixante.

C'est la technologie qui remplaça l'idée (synthétiseur en musique, effets visuels au cinéma), et c'est ainsi que naquirent une pléiade de reprises d'anciens morceaux de musique ou de films, avec pour chacun plus ou moins d'âme, donc de réussite. La " fraîcheur " et la spontanéité n'y sont souvent plus, chacun trouvant néanmoins son compte dans le jeu des acteurs (avant) ou dans la sophistication (après).

Un autre parallèle, mais moins évident peut-être, est que les thèmes mythologiques s'épuisent au fil du temps, comme ceux du folklore en musique. Quoi que, les mythes et légendes sont loin d'avoir été tous exploités (plus de 30 000 dieux, rien que chez les Grecs, comme déjà indiqué), ce qui nous laisse un large champs d'investigation, dans l'un ou l'autre art, puisque la musique celtique semble dessiner ces derniers temps un net regain d'intérêt.

De là à ce que les autres arts attrapent le virus, il n'y a qu'un pas.