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La
richesse du cinéma fantastique |
1-2-1-
Thème transversal et fédérateur
Le
fantastique varie avant tout selon les spectateurs et leur propre
approche des circonstances immédiates . Pour certains, la situation
devra nettement s’extraire du commun (Aliens, autres mondes,
gore...), pour d’autres, il suffira
d’une atmosphère étrange, envoûtante, d’une
ambiance ....pour déjà plonger dans le rêve et
l’évasion.
C’est dans cette seconde situation,
que le rédacteur du présent site s’est situé,
ce qui explique maintenant pour une partie , la consistance du site
.
En effet, ne baigne-t-on pas dans le fantastique, à longueur
de journée . Tout est pensé à notre époque,
pour nous y conduire, nous y faire évoluer, nous y faire vivre,
ne plus en échapper.
Livres, films, jeux vidéos, objets en tous genres, étiquette,
affiches... sont les témoins de la fertile imagination de l’homme,
et de la redoutable accélération prise ces dernières
décennies.
Plus la science avance, plus le glissement dans l’étrange
se produit, avec de nouvelles idées, de nouveaux moyens, car
de nouveaux besoins apparaissent en effet.
Les producteurs doivent surprendre et étonner pour vendre ,
et s’il est possible de le déplorer, tout est déclenché
néanmoins de cette situation , dans un monde de consommation.
Concernant la consistance cinématographique science-fictionnelle,
ce sont plus de 18 000 films qui sont d’ores et déjà
produits, non comptabilisées les oeuvres encore inconnues de
certains pays de l’ancien bloc de l’Est, films Philippins,
hindous ou encore d ’ Hong Kong .
LA FELINE
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LA FALAISE MYSTERIEUSE
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Les plus appréciés par la critique, sont en général
ceux purement fantastiques, où l’atmosphère est
savamment créée, et où le jeu des acteurs prime
avant tout (La Féline, l ’Aventure de Madame
MUIR, La Falaise mystérieuse,...)
L'AVENTURE DE MADAME MUIR
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En deuxième viennent en général les films d’épouvante
en noir et blanc issus de mythes (Nosferatu, Dracula,
Frankenstein, Dr Jekyll...)
NOSFERATU
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DRACULA
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FRANKENSTEIN
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auxquels ont suivi les films de la Hammer (firme britannique
- §
7-4). La science-fiction ne vient qu’après, très
loin derrière, et encore faut-il que ce soit de purs chef-d’oeuvres
(Star War), ou que ces derniers comportent de forts messages
philosophiques (Planète interdite, 2 001 odyssée
de l’espace).
LA GUERRE DESC ETOILES
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PLANETE INTERDITE
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FRANKENSTEIN
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Les critiques, surtout Français, estiment en effet qu’il
s’agit là d’un sous genre, de second ordre, pour
public sous développé.
Nous y reviendrons, mais jusqu’à preuve du contraire,
c’est un des rares thèmes à aborder la science,
plus ou moins adroitement il est vrai, suivant l’option du concepteur
ou les moyens et les possibilités mis en oeuvre . Les capacités
des équipes filmographiques ne sont pas en cause. Seul le sujet
traité suffit bien souvent à les rendre peu crédibles,
aux yeux des réfractaires de la première heure , aux
bloqués du rêve , aux tristes denotre quotidien .
L’abondance des genres, et la continuelle création en
ces thèmes, font que quelqu’un qui souhaiterait voir
tous les films, devraient en regarder un par jour, pendant 50 ans
environ. Ceci , sans jamais pouvoir à nouveau visionner les
créations qui le satisfirent le plus au premier visionnage.
Le présent ouvrage, sur ce constat, a comme volonté
avouée, de tenter de proposer, rapidement et quelquefois simplement
sous forme de tableaux synthétiques, les films les plus
intéressants, selon la propre approche du rédacteur,
mais également et surtout selon celle des passionnés,
avec lesquels la relation est constante. L’appétit venant
en rédigeant, d’autres s’y sont glissés,
pour des inconditionnels de l’approche exhaustive et de la recherche
des oeuvres introuvables.
1-2-2-
Plan de connexion
Le
schéma global de travail est très simple : tout
paragraphe est intimement lié au suivant, mais il est par ailleurs
possible d’en lire un, et de passer à un autre, selon
son souhait, son envie ou sa légitime curiosité du moment.
Par contre, le livre est conçu selon une méthodologie,
qui entrouvre progressivement les portes, sans jamais ensuite en fermer
une seule.
Tout est en effet lié, dans une logique qui vous est proposée,
et débute par des généralités, pour plonger
inexorablement vers le but recherché, LE CINEMA FANTASTIQUE,
SCIENCE FICTIONNEL ET MYTHOLOGIQUE, ses ramifications,
sa complexité, sa richesse, son histoire et son avenir.
Même si le début (non accessible por l'instant) peut
paraître hors sujet, il ne fait que fonder des bases solides
sur lesquelles les autres pages vont s’articuler.
*****
La
Mythologie sera abordée en premier, car elle fut « LE »
FANTASTIQUE dès l’origine de l’homme, celui-ci
du moins en tant que conteur d’histoire.
Toutes les mythologies ne seront pas abordées, par manque de
place et aussi afin de ne pas dévier complètement à
côté du sujet, mais seulement celles qui ont le plus
influencé le cinéma (chapitre
2).
Poursuivra après, l’ensemble des facteurs d’incidence
de l’imaginaire humain, des contes et mille et une nuits, en
passant par la littérature, la recherche, les religions, les
phénomènes inexpliqués, ou bien les legs historiques
de nos aïeux, ou encore les suites naturelles de la constitution
de notre atmosphère et du monde actuel (chapitre
3).
Le décor étant planté, et l’imagination
prenant la suite, seront abordées succinctement les transpositions
du fantastique sur les différents supports contemporains, eux-mêmes
facteurs déclenchant de scénarii de films, ou simplement
d’alimentation d’idées nouvelles et de convergences
diverses en matière de FANTASTIQUE (chapitre
4).
Suivront ensuite l’analyse de deux branches imbriquées,
le FANTASTIQUE et la SCIENCE FICTION, notamment dans leur montée
en puissance, et leur pleine mutation en un siècle à
peine (chapitre 5).
Seront développées après, l’attente réelle
du spectateur et amateur des genres qui nous intéressent, et
les procédés quelquefois diaboliques, et en tout les
cas très poussés, qui permirent de donner satisfaction
à ce nouveau public (chapitre 6).
D’autres paramètres favorisent l’atteinte de ce
but, ils sont incontournables, et sont personnifiés par les
acteurs en première ligne, les maîtres et pionniers,
réalisateurs ou encore les firmes (chapitre
7).
Le chapitre 8 tentera d’expliquer
comment le cinéma FANTASTIQUE a évolué depuis
l’origine, avec ses tendances, ses modes, l’influence
externe qu’il a pu subir, ou dont il a su intelligemment et
de façon opportune, profiter.
Ce chapitre tentera également de mettre de l’ordre dans
quelques définitions classiques, telles celles inhérentes
au genre dans les films.
Le suivant, s’appuyant sensiblement
sur les progrès technologiques, imagera quelques scénarii
possibles et encore apparemment sous exploités au cinéma,
voire peut-être pour certains, inexistants actuellement. Mais
les événements se déclenchent très vite
en la matière.
Le large chapitre 10, est réservé
au regroupement d’une importante filmographie, par thèmes
classiques, dont beaucoup totalement inédits, ce qui permettra
aux passionnés d’une part de se spécialiser dans
le thème choisi, et d’autre part , de mieux classer les
films dans son esprit. En effet, les genres sont peu nombreux,
et ne permettent pas de se reposer sur cette seule méthode.
Mais ce chapitre, tentera surtout d’expliquer en préambule,(en
se fondant notamment à chaque fois que cela sera possible sur
la mythologie et l’histoire) pourquoi chaque thème est
survenu un jour dans le cinéma fantastique, et à force
d’apparaître, pourquoi il en devint récurrent,
incontournable, classique en somme.
Les deux chapitres qui suivent (11 et 12),
importants par leurs volumes et leurs contenus, font la part belle
aux SERIES et aux FILMS, en les citant de manière assez exhaustive,
du moins en ce qui concerne celles et ceux les plus représentatifs,
et en donnant le maximum d’éléments et de paramètres
qui permettront de maîtriser le minimum de connaissance pouvant
permettre de regarder un film, avec toutes les chances de ne pas s’ennuyer.
C’est donc un véritable catalogue des films qui vous
est proposé en fin d’anthologie, avec une classification
bien précise des genres et thèmes qui, à eux
seuls, permettront d’apprécier la qualité du film,
et surtout l’intérêt que chacun pourrait nous apport
Les deux derniers chapitres demeurent
classiques dans les ouvrages , et sont relatifs à l'ensemble
des rubriques et mots clés cités (§
13) , et à la bibliographie et autres sources qui
ont pu influencer certains écrits (§
14) .
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