QUELQUES OEUVRES
ANTERIEURES AUX DEBUTS DU CINEMA
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L. LAVATER
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De spectrins, Le muribus
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1570
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KORMANN
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De miraculis mortuorum
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1610
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PIERRE DE LANCRE
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Tableau de l’inconstance
des mauvais anges et démons
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1612
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N. TAILLEPIED
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Traité de l’apparition
des esprits
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1616
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C.F. GARMANNOS
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De miraculis morturum
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1670
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J.M. HEINECCIUS
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De absolution morturum..
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1709
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CHRISTOPH-FRIEDRICHS DEMELIUS
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Philosephisrer...oder vampyren
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1732
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DOM AUGUSTIN CALMET
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Traité sur les apparitions
des esprits
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1751
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GUISEPPE DAVANZATI
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Dissertazione sopra i vampiri
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1774
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GABRIELLE DEPABAN
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Histoires de fantômes...
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1819
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CYPRIEN BERARD
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Lord RUTHVEN et les Vampires
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1820
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COSMAR et KRAUSE
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Der vampyr
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1820
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CUISIN
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Les ombres sanglantes
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1820
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SMYTH UPTON
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The last of the vampires
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1845
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REVEREND PERE MATHIAS DE GIRALDO
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Histoire curieuse et pittoresque
des sorciers, devins, magiciens..(8 volumes)
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1846
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J.J. HANUSH
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Die Vampyre
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1859
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ABBE M.MIGNE
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Encyclopédie théologique/dictionnaire
des sciences occultes
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1860
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H.E.MEYER
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Indogermanishe Mythen
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1883
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CHARLES DARWIN
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Le
cinéma n’est certes , pas comme nous l'allons voir ,
le parent pauvre des transpositions possibles de la littérature.
Il est, à la limite, et au minimum, son image où une
de celles-ci.
De plus, il comporte des volets représentatifs que jamais ne
pourra produire la littérature, en l’occurrence l’image
vivante, le son accompagnant celle-ci, l’intonation et la diction,
voire l’odeur, celle de cacahuètes des salles de cinéma,
ou du pop-corn du foyer.
Aussi, il n’y a pas dualité, mais complémentarité,
qui se s'oriente très souvent de la littérature au cinéma,
et rarement en sens inverse, quoi que la banalisation des livres de
poche semble affaiblir cette affirmation, par l’aisance d’édition
à un faible coût.
Le cinéma est un tremplin d’élargissement de la
connaissance induite de la littérature, voire même un
aboutissement en scope et en couleur, lorsque les textes sont fidèles,
l’esprit conservé, l’ouvrage respecté.
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La
littérature fantastique, est nombreuse et variée, et
il n’est pas question, dans ce chapitre également, de
vouloir tendre vers une quelconque exhaustivité.
Le
but est toujours de démontrer, si besoin en était, qu’elle
est suffisamment fournie, pour influer indéniablement sur le
cinéma fantastique.
Quelques exemples d'oeuvres sont à cet effet ci-contre citées,
arrêtées volontairement avant 1896, année d’apparition
du cinéma. Mais bien d’autres livres furent écrits
par la suite, notamment en science-fiction, car le vingtième
siècle fut celui de l’avènement de la machine
, et des progrès tant réels qu’imaginés
que celle-ci a pu induire.
Encore une fois, nul n’est besoin ni possible
de démontrer que ces oeuvres ont eu une influence sur le cinéma,
mais simplement affirmer que la mémoire humaine fut retranscrite
sur des supports, que tout un chacun pouvait parcourir, alimentant
ainsi le bain fantastique dans lequel nous évoluons tous.
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QUELQUES
ECRIVAINS OU PERSONNAGES, DONT
L'OEUVRE FUT REPRISE AU CINEMA, OU INFLUENCA CELUI-CI -
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FREUD Sigmund Psychiatre Autrichien,
né en 1856 (décédé en 1939), fondateur
des bases actuelles de la psychanalyse, dont le traitement des névroses,
par l’investigation dans l’inconscient de l’être
humain, et par le retour dans le conscient lors d’analyses (« la
science des rêves », « théorie sur
la sexualité »...)
son influence fut considérable sur le cinéma fantastique,
par les théories développées, et leurs accès
relativement fermés aux profanes, ce qui ajoute au mystère
du personnage, et des films qui s’inspirèrent des théories
émises par celui-ci.
DARWIN Charles (1809/1882)
Naturaliste et biologiste Anglais, il développe des vues nouvelles
pour l’époque, sur les origines des espèces par
voie de sélection naturelles, et dans la variabilité
des espèces, transposables pour partie à l’évolution
de l’homme.
Si ses idées furent enfin admises par l’EGLISE avant
la fin du XIXème siècle, (il était temps) certains
hommes politiques détournèrent sa théorie à
leur propre profit, en mettant en exergue cette loi sur la SELECTION
NATURELLE (§
10-98 : le nazisme).
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Ces deux premiers scientifiques sont cités
pour leur influence directe sur la littérature qui a suivi,
donc sur le cinéma.
Mais des écrivains, il y en eu d’autres,
et de fort connus (voir chapitres suivants)
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LE DIABLE
ET LA LITTERATURE
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Les premiers écrits semblent émaner du Nouveau Testament
lui-même, aborde cinquante trois fois ce thème, et pas
moins.
Depuis, il ne cessa d’être repris, dans un florilège
d'oeuvres, dont voici quelques illustres exemples:
- Le diable boiteux, de LESAGE,
- Le diable amoureux, de CAZOTTE
- Faust, de GOETHE
- Les fleurs du mal, de Charles BAUDELAIRE
- La chute d’un ange, de LAMARTINE
- Une larme du diable, de GAUTIER
- La fin de SATAN, de Victor HUGO
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