6-2.
Les sentiments engendrés

Ceux-ci peuvent fondamentalement varier d’un individu à un autre, et là où certains demeureront stoïques, d’autres ne seront pas indifférents, et plus encore.

Dans l’ordre, ou à peu près, il est possible de distinguer :

  • la curiosité : pour des films fades, ou l’intérêt demeure bénin,
  • le divertissement : quand l’action est à prendre au second degré,
  • l’insolite : quand l’action sort déjà un peu plus de l’ordinaire,
  • la crainte : quand on aime le film , mais que l’on a peur de ses propres réactions,
  • le frisson : à partir du moment où cela commence à provoquer quelques réaction internes notables,
  • la peur : quand l’action est déjà plus fouillée et provocatrice,

  • l’angoisse  :) constituent des montées en puissance des sentiments, comme celle du
  • la frayeur  : ) FANTASTIQUE au GORE, en passant par l’épouvante ou
  • l’abjection : ) (et) l’horreur.

  • Terrifiant et éprouvant, pourraient être les qualificatifs ultimes des films, au sommet de cette difficile escalade.

Parallèlement à cela, le film peut exercer une véritable fascination, quel que soit le genre, suivant la qualité du film ou nos prédispositions. Un des buts des réalisateurs et équipes de tournage, est en tout cas de réveiller nos fantasmes, même et surtout si le spectateur n’y est pas forcément prédisposé.