6-3-1-un
personnage hors du commun.
|
6-3-1) 4-WILLIAM CASTLE
: Un personnage hors du commun – (ou le roi du Gimmick->truc)(voir
7-3-les réalisateurs
)
|
Ce réalisateur,
depuis « The chance of a lifetime, en 1943, jusqu’à
« Uranium boom » en 1956, a quelque peu somnolé
dans un style qui ne semblait pas lui correspondre. Puis lui vint l’inspiration
divine, celle qui fait passer de la torpeur à la provocation.
Pour le film suivant, Homicidal
(1961), William CASTLE promettait que les places seraient remboursées,
si le spectateur pendant le « fright break » (période
de 60 secondes pendant laquelle ce dernier avait l’opportunité
de quitter la salle, selon un tracé précisé par
la voix de William CASTLE lui-même , ne pouvait plus supporter
de suivre l’action ), tant l’horreur était supposée
insoutenable.
Pour Mr
Sardonicus (1961), le public décidait de la fin du film,
après un vote. ***** Quelle que soit la méthode,
le principe est en tout état de cause toujours le même :
offrir à qui est prédisposé, tout ce qu’il
peut y avoir de bizarre, d’irrationnel, d’incroyable, de surnaturel,...
Cela doit impérativement être dérangeant, déstabilisant, surprenant... et en tout cas, ne pas laisser indifférent. Pour y arriver, la scène concernée peut être risible (horreur, gore), imaginée (rêve, songe, pensée), ou provoquée (processus de l’action exagérément prolongée). Afin de susciter les sentiments décrits ci-dessus, sans lesquels le cinéma fantastique n’aurait aucun intérêt, les scénaristes déploient toute leur imagination afin d’arriver au but recherché. Les moyens employés reviennent hélas assez souvent, comme ceux repris dans le présent chapitre, tout l’art revenant à l’utilisation qui en est faite, donc à l’exactitude du choix dans le contexte du film. |