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Une palette d' une richesse incroyable , qui continue de s' étoffer , pour un acteur facétieux , subtil et intelligent .

Acteur français , né le 1er octobre 19030 à Lille ( Nord ) .
Marié à Monique Chaumette , depuis 1962 , ils ont une fille , Frédérique .

Philippe Noiret ne sera pas un bon élève , loin de là , et devra même fréquenter plusieurs lycées , et se présenter plusieurs fois au baccalauréat , sans succès .
Il fera la connaissance d' Henri de Montherlant , lors d' un spectacle de fin d' année . Ce dernier l' encouragea à faire de la comédie , conseil qu' il suivit .
Inscription aux cours Roger Blin en 1950 ,et passage au Centre Dramatique , dans lequel il écrira trois pièces .

Le Crime ne Paie Pas .

Après avoir joué la Nuit des Rois -théâtre de l' Oeuvre- , il intégrera le TNP en 1953 , où jusqu' en 1963 , il jouera de nombreuses pièces du répertoire .
Il mènera une activité parallèle au cabaret , en compagnie de son compère Jean-Pierre Darras , non sans succès , grâce à leur sketches complices .
Il effectuera , enfin pourrait-on dire , ses débuts au cinéma en 1956 , sur la Pointe Courte , d'Agnès Varda .

Alexandre le Bienheureux .

C' était le début d' une des plus incroyables carrières d' un acteur français , tournant à une cadence sans pareil , jusqu' à quatre films par an , non dénués d' intérêt .
Il sera ainsi tour à tour Alexandre le Bienheureux , à la savoureuse désinvolture -1968- , le père tourmenté du fils meurtrier de l' Horloger de Saint Paul -1974- , régent sans illusion particulière dans Que la Fête Commence -1975- , médecin sans problème , qui entame sa vengeance propre contre les nazis , dans le Vieux Fusil -1975- . Il sera souvent opposé "amicalement" à Annie Girardot , avec laquelle il formera un somptueux couple à l' écran ( la Mandarine -1971- , Tendre Poulet -1978- , On a Volé la Cuisse de Jupiter -1980- ) ....

La Porteuse de Pain .

Quand on entame la biographie de tels artistes , des livres entiers n' y suffiraient pas .
La filmographie ci-contre ne constitue d' ailleurs qu' un faible échantillon , et il est vivement conseillé de cliquer sur le bouton "tous les films"

, pour en avoir une idée plus précise , et de nombreuses illustrations supplémentaires .
Mais revenons à Philippe Noiret , à cette silhouette à la franche bonhomie , au rictus bougon , le visage souvent et volontairement mal rasé .
Philippe le Bienheureux
, jamais pris au dépourvu , et même en position de faiblesse , le roi de la pirouette se stabilise à nouveau . Soigné , mais pas tiré à quatre épingle , désinvolte , arrangeant , toujours prêt à aider , mais tend quelquefois des pièges aussi , espiègle , intelligent , et souvent facétieux .
Il est rare qu' autant d' adjectifs s' appliquent au même et unique acteur . Mais l' éventail de Philippe s' est tellement étoffé en cinquante ans de carrière , qu' il a quasiment tout connu , tout vu , tout fait , et presque tout compris . Ses deux Césars -dont nombre se satisferaient- , sur Le Vieux Fusil en 1976 et La Vie et Rien d' Autre en 1990 , ne représentent rien au regard de la sulfureuse filmographie , qu' il étoffa sans vraiment s' en rendre compte , prenant du plaisir et ne voyant pas passer les ans . Il ne s' est même pas aperçu , j' en suis sûr , qu' il est train d' entrer dans la légende , la vraie , celle de la demi-douzaine d' acteurs français qui peuvent légitimement y prétendre .
Je ne dirai pas le concernant , Que la Fête Commence , mais qu' elle puisse au moins durer pour l' éternité .

L' auteur du site : Gérard .

La Mandarine .

Coup de Torchon .

Pile ou Face .

Clerambard .



	LA FEMME DE MES AMOURS