Réalisateur
et producteur américain , né Walter Elias Disney , à
Chicago , en Illinois , et décédé Los Angeles , en
Californie , en 1966 .
La question
peut se poser quant à la situation de ce réalisateur ,
dans ce lexique . Et bien ôtons immédiatement le doute
, et si Walt Disney ne représente pas , plus que tout autre ,
la magie , le merveilleux et l’imagerie des contes de
notre enfance , aucun ne l’est , et ne le sera sans doute pas
.
Cette
parenthèse effectuée , Walt Disney ne fut un précurseur
en rien ( les Beatles non plus , paraît-il ? Mais je l'ai déjà
exprimé ) , mais il sut observer , et donner ce qu’il y
avait de mieux dans chaque ingrédient des films : le son , les
images , le graphisme , la musique , la trame …puis le marketing
qui s’ensuivra .
Des centaines
de courts-métrages , pleins de poésie ,
de charmes surannés , intemporels et majestueux . Ce sont les
films qui capte nt notre attention . Le premier sera Blanche
Neige et les Sept Nains , en 1937 déjà
. Je n’en raconterai point le contenu , comme des suivants du
reste , comme ce flamboyant Fantasia en 1940 ; précédé
par Pinocchio en 1937 .
La trame
est quasiment toujours fantastique , pour preuve Cendrillon-1950-
, ses fées et métamorphoses , Alice au Pays des
Merveilles-1951- , et ses mondes peuplés de singuliers
autochtones , Peter Pan –1953- et les facultés
de ses acteurs à voler et déjouer les embûches …
Merlin l’Enchanteur
n’échappe pas à la règle (dragons , ; magie
et mutations en tous genres) . Seuls Bambi et la
Belle et le Clochard n’entreraient peut être pas
dans nos thèmes chéris , quoi que , en cherchant bien
.
Si la
magie et la poésie du début y sont moins , et si Disney
est devenu un produit et une marque , comme l’est Coca
Cola ou McDonald , à qui ils s’associent
souvent du reste , il n’empêche que c’est aussi et
quelque part du rêve qui est fourni , ce qui excuse à mon
sens beaucoup de tares et de lacunes , sans parler de la formidable
industrie développée , et des centaines de milliers d’emplois
ainsi engendrés .