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- 20 .
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BOUCLE
TEMPORELLE (LA) :
(Moyen :situation)
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Système
perpétuel dans lequel un être se trouve, ayant la sensation de sans-cesse revivre la même situation, sans pour autant avoir une possibilité quelconque d’en influencer ne serait-ce qu’une infime partie de la trame diabolique. |
Années
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Filmographie sélective
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Eléments spécifiques
au thème
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(je t'aime , je t'aime)
12 : 01 Prisonniers du temps Un jour sans fin Ulysse 31 |
Qui
n’a pas eu l’impression de se lever un matin, en se demandant
dans quel jour il se situait, et dans quel lieu il se trouvait, ou
encore de faire un mauvais rêve, en ayant l’impression
d’avoir vécu déjà une situation, pas forcément
agréable, et de voir que sans cesse et imperturbablement, celle-ci
se renouvelle.
Elisabeth
S. HOLDING, avec « vendredi 19 », ou Edgar ALLAN
POE, dans « la chute de la maison USHER », en sont
les supports littéraires, mais aussi cinématographiques,
en ce qui concerne le second cité.
Le cercle zodiacal implique l'idée de mouvement perpétuel , et représente le cycle du temps , le mouvement perpétuel des planètes , la ronde de celles-ci autour du soleil , le tout dans un incessant ballet immuable .
Le procédé est très prisé des scénaristes, notamment quand il s’agit de séries télévisées, et ou tout est bon à prendre afin de faire vivre celles-ci au fil des épisodes. Mais le cocktail est en général réussi, car le résultat est souvent à la hauteur . First wave, dans son récent épisode « Le goulag » en a utilisé ce principe.
Mieux encore, Xena la Guerrière, dans un jour sans fin, a très convenablement exploité ce procédé. De même la trop courte série The Crow, où l’épisode « joyeux halloween » a testé également ce thème. Le film Je t’aime, je t’aime s’en est également copieusement inspiré, jonglant entre science-fiction (machine à se déplacer dans le temps), et rêve plus ou moins éveillé, le tout en boucle sans fin de situation pour le moins inconfortable pour l’acteur principal (Claude RICH). Citons également en tendant vers une certaine exhaustivité, 12 : 01 prisonniers du temps, de 1995 avec Martin LANDAU, et Un jour sans fin, dont le titre évocateur prélude à l’investigation en ce domaine, du réalisateur Harold RAMIS. Le film le plus abouti sur le sujet, et aussi un des derniers produits, est rétroaction, où la hantise de la situation est bien retranscrite à l’écran, et parvient très nettement aux spectateurs.
Mais l’idée n’est pas nouvelle, car comment ne pas rapprocher cette situation du mythe de SISYPH, condamné à rouler sa pierre jusqu’au sommet de la montagne, alors que le rocher sans cesse redescendait à son pied. C’est un véritable cauchemar qui est proposé là, duquel les protagonistes ont hâte de sortir, mais dans lequel le spectateur est par contre aisément tenu en haleine. L’eschatologie ( §10-43 ) nous rappelle qu’il y a longtemps déjà, avait été entrevue la possibilité de scènes se reproduisant selon des circonstances bien précises. La différence par rapport à celles du cinéma, serait la durée.
Celle-ci se situe en effet sur des milliers ou millions d’années, quelque peu semble-t-il à l’échelle de notre planète mère. Chaque monde est ainsi issu d’un précédent qui est mort, dégradé, corrompu, avili, et préside à l’apparition d’un nouveau, naît de l’ancien, mais rénové et restauré, et ceci donc à périodes régulières. |
C’est
un temps circulaire et cyclique, condition de la nouvelle renaissance,
(ou palingénésie), mythe de l’éternel retour,
ou toute chose meurt , se transforme , et est réintroduite en
notre monde , ou ailleurs , dans un cycle sans fin où rien ne
disparaît vraiment , mais où tout se transforme .
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