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BOUCLE TEMPORELLE (LA) : (Moyen :situation)


Système perpétuel dans lequel un être se trouve,
ayant la sensation de sans-cesse revivre la même situation,
sans pour autant avoir une possibilité quelconque d’en influencer
ne serait-ce qu’une infime partie de la trame diabolique.


Années
Filmographie sélective
Eléments spécifiques au thème

1968
U.F.O. : boucle temporelle
1986
CINQUIEME DIMENSION (la) : jeux d’ombres
1987
STAR TREK LA NOUVELLE GENERATION : boucle temporelle
1989
BLUE PASSION
1993
UN JOUR SANS FIN
1993
12 : 01 PRISONNIERS DU TEMPS
1996
BUFFY CONTRE LES VAMPIRES : orphelines
1997
XENA LA GUERRIERE : un jour sans fin.

Au-Delà Du Temps

Blue Passion .


(je t'aime , je t'aime)

1997
CROW,STAIRWAY TO HEAVEN (the):joyeux Halloween
1997
CONTES DE L'AU-DELA (les) : buffet de nuit
1997
RETROACTION
1998
FIRST WAVE : le goulag
1999
FARSCAPE : la boucle du temps
1999
MONDE DES TENEBRES (le) : regrets éternels
2000
STARGATE SG1 : un jour sans fin



12 : 01 Prisonniers du temps


Un jour sans fin


Ulysse 31



DECORS-CONTEXTE

Qui n’a pas eu l’impression de se lever un matin, en se demandant dans quel jour il se situait, et dans quel lieu il se trouvait, ou encore de faire un mauvais rêve, en ayant l’impression d’avoir vécu déjà une situation, pas forcément agréable, et de voir que sans cesse et imperturbablement, celle-ci se renouvelle.

Les mêmes faits, dans le même ordre, à des minutes, des jours ou des siècles d’intervalle se reproduisent inexorablement.

ORIGINES-MYTHOLOGIE-HISTOIRE

Elisabeth S. HOLDING, avec « vendredi 19 », ou Edgar ALLAN POE, dans « la chute de la maison USHER », en sont les supports littéraires, mais aussi cinématographiques, en ce qui concerne le second cité.

Le cercle zodiacal implique l'idée de mouvement perpétuel , et représente le cycle du temps , le mouvement perpétuel des planètes , la ronde de celles-ci autour du soleil , le tout dans un incessant ballet immuable .

TRANSPOSITION AU CINEMA

Le procédé est très prisé des scénaristes, notamment quand il s’agit de séries télévisées, et ou tout est bon à prendre afin de faire vivre celles-ci au fil des épisodes.

Mais le cocktail est en général réussi, car le résultat est souvent à la hauteur . First wave, dans son récent épisode « Le goulag » en a utilisé ce principe.

Un Jour Sans Fin .

Mieux encore, Xena la Guerrière, dans un jour sans fin, a très convenablement exploité ce procédé. De même la trop courte série The Crow, où l’épisode « joyeux
halloween » a testé également ce thème.

Le film Je t’aime, je t’aime s’en est également copieusement inspiré, jonglant entre science-fiction (machine à se déplacer dans le temps), et rêve plus ou moins éveillé, le tout en boucle sans fin de situation pour le moins inconfortable pour l’acteur principal (Claude RICH).

Citons également en tendant vers une certaine exhaustivité, 12 : 01 prisonniers du temps, de 1995 avec Martin LANDAU, et Un jour sans fin, dont le titre évocateur prélude à l’investigation en ce domaine, du réalisateur Harold RAMIS.

Retroaction

Le film le plus abouti sur le sujet, et aussi un des derniers produits, est rétroaction, où la hantise de la situation est bien retranscrite à l’écran, et parvient très nettement aux spectateurs.

ORIGINES-MYTHOLOGIE-HISTOIRE

Mais l’idée n’est pas nouvelle, car comment ne pas rapprocher cette situation du mythe de SISYPH, condamné à rouler sa pierre jusqu’au sommet de la montagne, alors que le rocher sans cesse redescendait à son pied.

C’est un véritable cauchemar qui est proposé là, duquel les protagonistes ont hâte de sortir, mais dans lequel le spectateur est par contre aisément tenu en haleine.

L’eschatologie ( §10-43 ) nous rappelle qu’il y a longtemps déjà, avait été entrevue la possibilité de scènes se reproduisant selon des circonstances bien précises. La différence par rapport à celles du cinéma, serait la durée.


12 : 01

Celle-ci se situe en effet sur des milliers ou millions d’années, quelque peu semble-t-il à l’échelle de notre planète mère.

Chaque monde est ainsi issu d’un précédent qui est mort, dégradé, corrompu, avili, et préside à l’apparition d’un nouveau, naît de l’ancien, mais rénové et restauré, et ceci donc à périodes régulières.

Cest un temps circulaire et cyclique, condition de la nouvelle renaissance, (ou palingénésie), mythe de l’éternel retour, ou toute chose meurt , se transforme , et est réintroduite en notre monde , ou ailleurs , dans un cycle sans fin où rien ne disparaît vraiment , mais où tout se transforme .