L'enfer de Dante

Les diables

La malédiction du diable

La malédiction 4

L'enfer de DANTE

Demon Spirit .

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DECORS-CONTEXTE

Ce qui est évident, ce qu’il est laid. Certains estiment même qu’il est quasiment impossible à décrire. En synthétisant quelques « témoignages de source sûre », il aurait néanmoins la configuration suivante :

L'Enfer de Dante .

De couleur ébène, deux cornes à son front, voire plus dans certains cas, les cheveux hirsutes, les yeux globuleux et ébahis – de couleur feu -, une barbichette identique à celle des chèvres, d’ailleurs ne sent-ils pas le bouc, les doigts pointus et acérés, la queue longue (celle émanant du coccyx, bien entendu, quoi que l’autre également a forte réputation, alors qu’il ne fait de plus aucun effort afin de la masquer autant soi peu), il est abondamment velu, et équipé quelquefois d’objets coercitifs, tels tridents ou autre arme pointue.

ORIGINES-MYTHOLOGIE-HISTOIRE

Ce chapitre s’intéressera donc au seul diable, et à ses nombreuses représentations. Que celui-ci se nomme le MAL, BELZEBUTH, MEPHISTOPHELES dans le FAUST de GOETHE, ou encore DIABLOTIN, mais abordera également les phénomènes de possessions en tous genres.
L’idée simpliste et condensée , est que tout se résume en bien et en mal. Elle s’inscrit dès le plus jeune âge, sans influence particulière.

The Demon Within

Qui n’a pas entendu un enfant, venant d’être piqué par une abeille et qui s’indigne en balbutiant « mais je ne comprends pas, pourtant j’étais sage ».

Satan

Mal et bien, bons et méchants, voilà donc résumées les deux grandes entités de ce monde.
Dans le nouveau Testament, nous retrouvons ce dualisme chez Saint JEAN et Saint Paul « Satan est le prince de ce monde, le Dieu de ce monde, et le seigneur du royaume des démons. En enlevant son pouvoir au prince de ce monde, le Christ ne compromet pas le monothéisme, il le consolide plutôt ». Vaste programme.

ROBERT HOUDIN (le manoir du diable)

Chez les Babyloniens, les démons se nomment ASHTAROTH et ASMODEUS ; Chez les Hébreux, LILITH et LEVIATHAN. En Inde, RAHU et AZAZAL.

Avant même cela, dans la première épopée écrite de l’homme, celle de GILGAMESH, soit 2 000 ans avant Jésus-Christ, on y retrouve déjà des êtres dont l’aspect et la fonction sont proches de celle du Diable (cornes de taureau, tête de lion et serres d’aigles, issus de l’armée du chaos).
Une des quatre grandes religions monothéistes persistant actuellement, celle islamique n’échappe pas au besoin de personnification du mal, en la représentation de celle-ci en IBLIS, diable et ange rebelle dans le Coran.

Fantasia

INFORMATIONS UTILES : LOCUTIONS SE RAPPORTANT AU DIABLE

Aller à un train du diable (d’enfer). Avoir la beauté du diable. Avoir le diable au corps. Faire un boucan du diable. Jouer par tous les diables. Que diable allait-il faire dans cette galère. Que le diable m’emporte. S’agiter comme un diable dans un bénitier. S’en aller au diable (vauvert). Se donner à tous les diables. Tirer le diable par la queue. Un diable d’homme. Un méchant diable. Un pauvre diable. Un vent du tous les diables. Etc..

L’enfer est réglementé comme notre sécurité sociale, preuve en est pour BAALBERITH, démon, secrétaire général et conservateur des archives de l’enfer. Une grosse légume, en somme.

Le zoroastrisme, vers 1200 avant Jésus-Christ, normalisa les deux entités, le bien et le mal. Ainsi, Dieu ne prodiguait que du bien, et le diable, que du mal, dont la mort elle-même. Toujours en Iran, c’est ANGRA MAINYU qui correspond à l’esprit mauvais.

Le livre de Job explique quant à lui l’existence de SATAN, comme une force présente dans chaque être humain.

Les quat'cents farces du diable

Le monstre AMÕRTOK d’Asie, fait en ce qui le concerne, noircir et mourir tout ce qu’il touche.

Dans le Christianisme à nouveau, se retrouve le diable sous toutes ses formes, personnifié notamment dans les sorcières du moyen âge, et même en des temps moins reculés.

Mais la démonomanie trouve ses sources comme bien souvent en Grèce, ne serait-ce qu’au travers de l’étymologie (daimõn : démon, et mania : folie), bien qu’à l’origine, les Daimones étaient des dieux inférieurs (des génies).

Les visiteurs du soir

Le diable ne pouvant oeuvrer seul, trop de travail l’attendait, il su s’entourer d’êtres aussi démoniaques que lui, tel ASTAROTH, Grand duc des enfers, ayant comme singulière monture, un dragon infernal.

Des démons, pour notre malheur ainsi , il y en a de toutes sortes, les voici énumérés alphabétiquement, DEMONS : ANDROPHAGES, CATABOLIQUES, DOMESTIQUES, DU VENDREDI, GARDIENS, MERIDIENS, POLYPHAGES, SUCEURS de sang,... De quoi fournir quelques idées aux scénaristes en proie à la stérilité imaginative temporaire .

Les visiteurs du soir

Ceci pour les plus connus. Mais de nombreux autres existent, et sont tributaires des lieux traversés, des époques, des besoins de l’homme, ou de ses très particulières rencontres. Ils ont noms alors : ABIGOR, ALASTOR, ASMODEE, ASTAROTH, AZAZEL, BAALBERITH, BARBATOS, BEHEMOT, BELIAL, BELPHEGOR, BYLETH, FOCALOR, KOBAL, LEVIATHAN, MAMMON, MOLOCH, MURMUR, NABERUS, RIMMON, SIDRAGASUM, UKOBACH, VALUPA, XAPHAN ou ZEBAR.

La beauté du diable

Voici pour les noms, mais le diable a aussi des surnoms, manières imagées de l’évoquer, métaphore poétique, ou crainte de celui-ci : ANGE REBELLE, GRAND DRAGON, GRAND ENNEMI, GRAND MAITRE, PERE DU MENSONGE, PRINCE DES TENEBRES.

Never cry devil

Il revêt enfin de nombreuses appellations de titres distinctes, dans chaque contrée, villes et villages, mais l’énumération serait trop fastidieuse, tant celui-ci hante les esprits et pas seulement des plus affaiblis ou prédisposés.

 

La beauté du diable

Enfin si le diable existait vraiment, ainsi que sorcières et magiciens, auraient-ils l’aspect que l’homme leur a donné au fil des siècles, ou au contraire sont-ce des êtres à l’apparence attrayante, affable et semant trouble et émotions. La diable lui-même serait-il satisfait des caricatures grossières et orientées, dont l’ont affublé les mortels pêcheurs que nous sommes. Les quelques oeuvres cinématographiques qui vont suivre, dévoileront peut-être une partie du mystère.

La beauté du diable

TRANSPOSITION AU CINEMA

Les lieux :

Les incarnations :

le diable s’immisce dans les plus fragiles, les enfants ou les adolescents (l’exorciste), dans des objets (jouets démoniaques). (voir § 10-112 : « Possessions »)

Les objets :

Le pouvoir du démon, c’est aussi celui des instruments de propagation de sa parole (ou de ses belliqueuses envies), retranscrit dans 976 Evil, aux portes de l’enfer (un téléphone), Evil Dead 2 (un livre et un magnétophone), Amityville 4 (une lampe), Amityville-Dark force (un miroir), la possédée (une statue), le prince des ténèbres, rendez-vous avec la peur (un manuscrit ou grimoire), Rabid Grannies (un coffret).

Liliom

Apocalypse :

D’après le dernier livre du Nouveau Testament, et selon Saint Jean, un imposteur doit venir sur terre, un peu avant la fin des temps, afin d’y établir une religion diamétralement opposée à celle qu’a conseillée Jésus-Christ.

Des films en retracèrent les périples potentiels, tels les âmes perdues, ou le somptueux Prince des Ténèbres.

L'enfer de Dante


Démonologie par la philatélie

Demonia .

Final Fantasy .