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She .

Puisons nos éléments une fois de plus dans la mythologie Germanique, où URDR constituait la « source du devenir », située au pied de l’arbre Yggdrasil.

Les vampires au travers de leur besoin de sang chaud, participent à cette quête de l’immortalité à tout prix. Ils sont simplement cités ici, car leur particularité sera développée dans le § 143.

Les lèvres rouges

En Chine, le magicien LI SHAOJUN conseiller de l’empereur WUDI, lui sussura un rituel à base d’alchimie, qui conduit à boire dans un ustensile d’or, permettant lui-même de voir les bienheureux de l’île PONGLAI, et après un dernier sacrifice, le dit empereur ne mourrait plus. Tout ceci est bien compliqué et sans lien particulier d’un élément à l’autre.

Une théorie ancienne conte également que l’âme est formée de l’essence et du souffle universels. Ephémère, le but est donc de tenter de dissoudre par séparation de ses deux constituants. Il serait possible de le cristalliser en accroissant le souffle et l’essence par des pratiques adéquates.

La quête de l’éternelle jeunesse c’est surtout celle d’AYESHA (AYCHA), héroïne du roman SHE, de H. Rider HAGGARD, en 1886, avec plus de cent millions d’exemplaires vendus à ce jour.

Il existe donc bien un lieu caché, décrit dans un manuscrit transmis de père en fils depuis la haute antiquité, où des forces vitales existent sous une forme invisible. S’y baigner régulièrement, est gage de prolongement de la vie, dans un aspect plutôt agréable.

C’est ce que purent apprécier tour à tour les héroïnes dans :

Dans très peu de films, cette longévité est néanmoins conservée, ce qui nous rappelle sans cesse que l’homme n’est fait que pour une certaine durée sur terre, et que vivre indéfiniment, n’est réservé apparemment qu’aux Dieux.

Mais qu’importe, des flammes de vie de la source de feu, en passant par le portrait de Dorian GRAY et la transmission du vieillissement sur un objet inerte et externe, ou encore la recherche classique lors d’inventions sans vergogne, comme dans Before I hand, tout est possible et tous procédés sont bons.

A chaque fois cependant, chaque méthode n’a comme résultat que de prolonger quelque peu le scénario fatidique et inexorable, et conduit hélas à une accélération redoutable du processus de vieillissement des cellules, « rendant à la poussière ce qui appartient à la poussière », selon l’expression biblique consacrée.

L’immortalité, c’est aussi à partir d’une masse énergétique connue – par exemple celle comprise dans l’homme - prendre cette force, en décapitant au besoin, et se nourrir ainsi de la force vitale du perdant (Highlander).

Des pilules sont annoncées, promettant de vivre tous centenaires sous peu, et même bi ou tri-centenaires d’ici quelques dizaines d’années. Nous sommes loin dans ce cadre du scénario de l’âge de cristal, et plus près du phénomène de surpopulation déjà abordé dans le § 9, suivi de l’incontournable pénurie de ressources.