11
- 1
|
La
naissance des serials
|
King of the forest rangers
|
Certains
les décrivent comme les parents pauvres du cinéma, le
cinéma bis, où les films morcelés pour adultes
oubliés dans leur adolescence. Le
sérial est un genre à part. Aimé ou détesté
mais, comme pour toute création, l’important n’est-il
pas de ne point laisser indifférent. Il se terminait toujours par ce que les anglo-saxons appellent le cliffhanger (« suspense au bord du précipice », ou plutôt « la suite au prochain numéro », ). La fin de chaque épisode, n’en était pas une en effet , de façon à intéresser le spectateur à la future séance, et le fidéliser ainsi un peu plus. Les scénarii, thèmes, actions, moyens...étaient réputés pauvres – ainsi que le jeu des acteurs -, mais ce cinéma fait pourtant partie maintenant du patrimoine, et nombreux sont les collectionneurs qui découvrent, au travers de cette naïveté apparente, des trésors encore cachés de la cinémathèque mondiale. William
WITNEY Tous
les héros de bandes dessinées y passèrent alors,
imageant ainsi dans la dynamique du mouvement, les images au préalable
2 D et figées (Batman, Flash gordon, Buck Rogers, Tim- la Jungle,
The phantom...). Certains
furent regroupés en moins d’épisodes (Belphégor),
voire même en un seul film. |