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MAGIE
ET ALCHIMIE (Thème)
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Art
de produire ce qui parait à priori impossible, à caractère
surprenant ou surnaturel,
beau et merveilleux , et qui est d’autant plus crédible, que personne ne peut encore y croire. |
ANNEES
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FILMOGRAPHIE SELECTIVE
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ELEMENTS SPECIFIQUES AU THEME
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Mandrake le magicien
Merlin L'Enchanteur
HARRY POTTER
Le masque de la mort rouge
ROBERT HOUDI
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La dame de trèfle
Baguette à la main, et chaudron à proximité, le grimoire sous les yeux et les incantations aux lèvres, les pouvoirs des ténèbres ou ceux de la lumière, peuvent enfin exprimer leur énorme potentiel de subjugation du spectateur passif et ébahi. La
magie est une des rares sciences, car c’en est une, à
exiger des praticiens, de manier avec dextérité, de
nombreux autres domaines scientifiques ou occultes, tels que les
mathématiques, la physique, la théologie, l’astrologie,
la botanique... Fantasia
Son
origine balbutiante est au moins aussi ancienne que l’aptitude
de l’homme à représenter sur des supports divers,
les scènes quotidiennes de la vie, dont la magie tenait une
place importante. Formules magiques . Celle-ci aurait tout aussi bien pu être abordée au § 3-1, avec Féeries et autres mille et une nuits. Une des branches de celle-ci est sans conteste l’alchimie, dont l’ancêtre est peut-être la toison d’or elle-même, qui contenait les formules kabbalistiques impératives à la fabrication de ce métal précieux. Magie
sans l’être vraiment, alchimie avant la lettre, du fils
de ZEUS apparaît PACTOLE,
qui se jetant dans le fleuve KHRU SORROAS, transforma
les sables en or. Tout droit des légendes Arthuriennes, nous vint MERLIN, dit l’enchanteur, prophète et surtout magicien, confronté notamment à sa disciple VIVIANE, dont il était éperdument amoureux. Peau d'âne Ahura Mazda
Créateur de toutes choses, et roi magicien, tel était considéré Ahura MAZDÂ, dieu souverain du Panthéon Iranien. Grand Dieu magicien également, Varouna l’était, et trônait quant à lui dans le Panthéon Védique. Medée , Jason et Médée . MEDEE, magicienne des légendes,était également femme de Jason, conquérant de la Toison d’Or. Après l’abandon de Jason, elle égorgea par vengeance les enfants nés du fruit de leur amour. Jason et
la Toison d'Or
GALDR,
en Scandinavie, était une incantation magique. Actuellement
toujours vivace, elle désigne la globalité de la magie
Asique. SEIDR,
dans les pays Nordiques, personnifie la magie Vanique, petite en comparaison
de GALDR précitée.
En Irlande, les fils de MIL, ancêtre des GAELI, contraignèrent après une bataille acharnée, les TUATHA DE DANANN (« tribu des enfants de la déesse Dana ») à se réfugier sous terre, dans les terres magiques. Les esprits des anciens magiciens Guinéens se nomment les Owengas. HEKA, en Egypte antique, personnifiait le pouvoir de la magie, dont disposait le dieu solaire pour créer le monde. ISIS elle-même , principalement déesse la royauté et protectrice des femmes et des enfants , n'en demeurait pas moins magicienne à ses heures . ROBERT HOUDIN BRIAN
(mythologie Celte) transforma grâce à ses dons de magie,
ses deux frères en chiens, afin de capturer CIAN,
transformé lui-même en porc. (le magicien d'oz)
Le
précurseur du 7ème art fut, comme bien souvent,
Georges
MELIES,
créateur de la féerie, mais aussi de la magie cinématographique.
Les courts films de quelques dizaines de secondes à quelques
minutes au plus, donnaient un rythme inouï à chaque volet,
et cloue le spectateur sur son fauteuil. Le clip-vidéo
n’était-il pas né de ce fait grâce à
lui, en même temps que le cinéma ?
Si les oeuvres ayant comme thème unique la magie sont encore relativement rares, nombre de films au fil des décennies ont au moins un passage dans l’action à souche magique, relevant immédiatement l’intérêt alors que le film semblait s’essouffler. L’ambiance générale peut être à caractère de conte, tel le magicien d’Oz, ou commémorer la vie des précurseurs en la matière – Houdini, le magicien. Les pouvoirs peuvent servir à tenter de changer le monde – l’homme qui faisait des miracles – ou à provoquer des cataclysmes – la tempête. Cette magie, c’est aussi et surtout celle des contes des Mille et une nuits, personnifiés dans les multitudes adaptations du Voleur de Bagdad ou le voyage fantastique de Sinbad.
Le cinéma d’animation en fit un de ses royaumes de prédilection, et la France ne demeure pas à l’écart, avec deux somptueuses fresques, l’une à séquences multiples, princes et princesses de Michel OCELOT, l’autre, pour ne citer que ces deux là, Kirikou et la sorcière. Une des plus belles histoires, provient comme très souvent de Grande-Bretagne, quand Lothar MENDES signa en 1936, l’homme qui faisait des miracles, (précité) réflexion sur les pouvoirs de l’homme, quand celui-ci n’est pas encore en aptitude de les contrôler. La magie, c’est aussi et enfin celle du moyen âge, de l’époque des preux chevaliers, et des légendes encore tenaces (l’épée enchantée). Les classiques sont aussi là pour nous rappeler leur vivacité séculaire, et Merlin l’enchanteur demeure une valeur sûre, avec les histoires retraçant la légende arthurienne, dans les films d’animation – Merlin l’enchanteur, bis répétita , de Walt DISNEY – ou au travers des téléfilms « fleuve », où en trois heures et deux époques, la plupart des thèmes anciens sont actuellement repris– Merlin – 1998.
L’alchimie fut entre autre la quête de la transmutation du plomb, ou plutôt du mercure, en or. Les alchimistes recherchaient en fait la quinte essence, par la distillation et l’extraction de l’éther, et la cristallisation de l’esprit universel (l’énergie, la force). C’est en fait une des voies d’approche, de recherche de la pierre philosophale, donc de la rédemption. L’Allemand
PARACELSE, célèbre alchimiste, estimait quant
à lui que chaque astre avait sur l’homme une influence
à distance, sur une partie du corps en particulier, et que
la guérison pouvait survenir par l’emploi de matières
« frappées » du même signe
(code), pris dans la nature. Etait-ce déjà une
prémonition quant à la découverte des codes
génétiques ?
Le procédé comprenait six étapes bien distincte , répondant chacune à une logique bien définie , et pratiquées dans un ordre bien déterminé . La calcination tout d'abord , puis la putréfaction , la solution , la distillation , la conjonction , et enfin la sublimation . L’alchimie glissa progressivement vers la chimie, et donner l’apparence de l’or ne fut plus un problème. Il suffisait par exemple de tremper une pièce de fer dans du sulfate de cuivre, afin de donner une couleur cuivre, puis de plonger la pièce dans du zinc, dilué dans du natron, pour donner la couleur argent, et en chauffant le tout, la couleur devenait laiton doré, donc couleur or. Mais revenons aux « vrai » magiciens.
L’alchimie n’a pas vraiment marqué le cinéma, et n’apparaît bien souvent qu’en fond de toile, ou constitue une partie infime du scénario (une des suites d’Angélique, marquise des anges). Néanmoins, et de façon plus ou moins romancée, Georg WILHELM PABST nous conta en 1943, une partie de la vie étrange d’un des alchimistes les plus connus, Paracelse précité, dans le film du même nom. Cette art scientifique nous le retrouvons décrit avec The alchemist de Jacek KOPROWICZ en 1988, et la même année bizarrement, les tribulations de Balthazar KOBER, de Wolciech J. HAS.
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Base
de toute science, réelle ou occulte, traditions ancestrales et
trace de la mémoire universelle, signe des croyances ancestrales
et du niveau d’évolution de tout civilisation, la Magie
sous tous ses aspects et témoignages, s’est fait une large
place enviée et méritée, dans nos livres d’histoire,
puis sur tous les supports modernes de représentation du souvenir
collectif.
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LORDS
OF MAGICK |