6 -3.
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Les méthodes
générales
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Celles-ci s'articulent autour de principes
de base .
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-3-1.
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L’ambiance,
les conditions optimales et les moyens physiques directs - un personnage
hors du commun.
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Le phénomène provoqué est d’autant plus accentué, que la situation se déroule La nuit, à l’image de tous les films sur les vampires et autres Dracula, ou lors d’une éclipse (Incubus), ou encore par temps de brouillard (Fog, Jack l’éventreur).
L’astre du jour
à cet effet, a toujours symbolisé la vie. Celui de
la nuit : le danger et la mort, surtout les soirs de pleine
lune (mythe du Loup Garou -
§ 10-77) .
L’époque
aide également à alimenter les croyances, l’astre
solaire participant moins au réchauffement et à la
longueur des journées. La faible lumière, les silhouettes
terrifiantes des arbres dénudés... concourent aussi
au scénario inexorable conduisant à la crainte, puis
à l’imagination (Le Bal des Vampires).
La peur peut être
provoquée de mille et une manières, et dépend
d’un ensemble de paramètres que les équipes
scéniques ont l’art et la manière de mettre
en oeuvre.
Le
noir absolu
Le Mort qui ne
sait pas qu’il l’est et,
quand il s’en rend compte, qui n’a pas , et nous le
comprenons , très envie de quitter le monde des vivants (Ghost,
forever).
Le récit à soi-même, soit par rêve, soit en propos à haute voix, soit en dictant les paroles à quelqu’un d’autre, ou sur un magnétophone (Dossiers brûlants : la série). L’effet de surprise, demeure un classique également, surtout quand quelqu’un dans la salle de cinéma, vous touche en même temps. Le tout est de préparer de longues séquences sans grand intérêt et soporifiques. Le contraste en sera d’autant plus surprenant. Retour dans le temps – (§ 10-139) Le fantastique et la science-fiction se prêtent bien à ce procédé. Les retours sont quelquefois uniques, ou multiples, ce qui complexifie souvent la lecture et la compréhension du film. Ils peuvent bien sûr rythmer celui-ci, et éviter la monotonie du scénario purement chronologique. L’anachronisme – Manque d’imagination
temporaire ? Pas de panique. Il suffit de prendre des personnages
du passé, et de les transposer à notre époque.
Ou, encore mieux, de les prendre dans cette dernière, et de les matérialiser il y a quelques siècles ou millénaires, au besoin, avec quelques gadgets et armes contemporaines à l’époque quittée. Voilà la base d’un scénario bien huilé et ayant déjà fait ses preuves. Ralentissement, et image ou personnages fixes Ils sont le signe d’un phénomène, ou d’une volonté affichée du cinéaste. Ralenti, pour paradoxalement montrer que le personnage va très vite, ou que l’espace-temps est en léthargie . Arrêt total des mouvements des personnages, afin d’indiquer que les acteurs évoluent dans deux mondes parallèles et décalés... Le noir et blanc Suite logique de ce qui précède,
il est utilisé dans les films couleur, afin de bien affirmer
ce retour dans le passé, ou le passage de la réalité
dans les songes les plus profonds, à l’époque pour
nous nostalgique, où la majorité des films demeurait en
noir et blanc.
Il fut un temps néanmoins, où celui-ci n’était utilisé que par souci d’économie budgétaire. L’inverse se passait alors, et quelques scènes seulement étaient tournées en couleur. Stock – shot L’économie à nouveau, pour ce mot qui désigne l’insertion dans des films mais surtout des séries, d’éléments d’autres films, gardées en banque audio-visuelle, et qui évitent ainsi de tourner des scènes onéreuses, en des lieux distants, le tout donc à faible prix. Image trouble Personnifie le retour à une scène anciennement vécue, par le songe, le rêve et la pensée. Il peut néanmoins arriver que l’objectif soit mal réglé .A vous de deviner dans quel cadre vous vous trouvez . Le polymorphisme (§ 10-94) C' est un des moyens prisés de rendre une scène fantastique, alors que rien ne l’y prédestinait. Quelquefois employé à grande volée, pour faire digérer un scénario insipide (code éternity, la série), souvent à grand coup de « morphing », que tout bon logiciel peut sortir maintenant à peu de frais, il est néanmoins souvent bien utilisé, quand le sujet s’y prête naturellement (Dr JEKYLL et Mr Hyde, La belle et la bête, Le loup garou...) Les rêves Ils permettent notamment
dans le cinéma fantastique, de développer une multitude
de situations permettant la sortie d’autant de films.
L’orientation peut s’effectuer plus vers le conte, ou quelquefois vers l’horreur (Freddy), mais tous apportent contribution à ce monde si prisé. Emploi du latin Cette langue si particulière, permet d’exorciser à coup sûr. Cela vient sans doute du temps où seuls les prêtres et approchants, étaient sollicités, afin de porter secours aux possédés de tous ordres. Le latin donne plus de corps et de force au scénario, et apporte de la crédibilité. Les croyances viennent en effet d’époques reculées, où celui-ci était encore employé à foison.
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