Du
petit écran au grand . |
Bon
nombre d’émissions télévisées, furent
reprises au cinéma, avec plus ou moins de bonheur.
Ce sont principalement les séries, notamment cultes, qui ont
inspiré les grands réalisateurs. Ils s’y sont, pour
beaucoup, brûlés les ailes.
Pourtant, il paraît plus difficile en apparence de trouver des
idées pour plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’épisodes
de 26 à 52 minutes, que pour un seul film.
Si le scénario n’a que peu d’incidence sur la réussite
globale du film, c’est surtout la “ magie ”
qui disparaît lors des reprises (“
remake ”).
La fraîcheur des années de première production (soixante
en général), la joie de vivre qui y régnait, la
spontanéité, la naïveté peut-être, les
couleurs chatoyantes, le psychédélisme... sont autant
d’éléments qui ont concouru aux réussites
de l’époque, et de celles qui ont immédiatement
suivi.
Le jeu des comédiens également, n’attendant pas
que les images de synthèse sauvent une médiocre prestation.
C’est ainsi que
Les
Mystères de l’Ouest sont devenus “
Wild
Wild west ” (du titre Anglais de la série),
Chapeau
melon et bottes
de cuir, Mission impossible (une des reprises la moins mauvaise),
Au-delà du réel
(très bonne adaptation d’une série par une autre
série - une des meilleures, distillant quand il faut, les effets
spéciaux, venant simplement en complément d’un scénario
solide - mais aussi par un film , moins bon quant à lui ),
Les Envahisseurs (plutôt médiocre),
Perdus
dans l’espace, La
quatrième dimension (plusieurs films, très loin
de l’esprit d’origine),
Star
trek (dont les neuf films actuels sont assez inégaux,
et en général moyennement intéressants), et enfin
X-Files, que chacun appréciera
en fonction de sa propre approche : chef-d'oeuvre , ou attrape nigauds
?)
CHAPEAU MELON ET BOTTES
DE CUIR |
Le risque serait maintenant de tenter d’adapter
Le
Prisonnier. Qui osera le faire , malgré peut-être
quelques tentatives masquées ?
Du grand
au petit écran – |
La
liste est aussi riche, avec une petite préférence personnelle
dans ce sens là néanmoins
La magie du petit écran, est de nous laisser le temps de connaître
les personnages, et ainsi de mieux des comprendre, donc les apprécier,
en partageant une partie plus ou moins importante de leurs évolutions.
Les principaux furent les suivants :
l’Age
de Cristal, Les
Aventures de Sinbad, Les
Aventures Fantastiques de Tarzan,
Batman (sorti quasiment en même temps en film qu’en
feuilleton),
Hercule, L’Homme
Invisible, Les
Nouvelles
Aventures de Robin des Bois,
La Planète des Singes, Poltergeist,
Stargate, Total
Recall 2070, la série animée
Starship
troopers...
Même si ces séries
purent bénéficier du nom prestigieux laissé par
le film qui les ont précédé, demeure cependant
une impression globalement favorable.
Le sentiment général est néanmoins pour chaque
série, de « tartiner » et d’étaler
un sujet déjà défloré, sur lequel les producteurs
« placent » des thèmes classiques, qui seront
développés par ailleurs dans le
chapitre
10.