::..Gérard ESCOLANO

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QUI SUIS-JE ?


IL Y A TELLEMENT DE TEMPS , MAMAN , PAPA .



Le chapitre qui va suivre , est entièrement consacré à ... Moi .
L' idée me trottait dans la tête depuis longtemps , et quand une amie sportive et rédactrice , me demanda de lui préparer un résumé sur ... moi , dès le week-end suivant , je pris ma plus belle plume , pardon , j' astiquais mon meilleur clavier et préparais mon scanner , souleva des piles de vieux albums , remua de milliers de vieux souvenirs , et me mis à concevoir cette page . Celle du souvenir , celle de l' émotion , celle de ma vie .
Là voici contée , en quelques dizaines de photographies , et quelques centaines de lignes , vraiment , un court résumé .
QUI SUI-JE ?
Et bien pour faire partie de ce monde , pas tant exécrable que certains voudraient le démontrer , il nous faut une mère . La mienne , Georgette , est née le 20 décembre 1924 , en Algérie .


Elle connut mon père , Vincent , né quant à lui le 31 décembre 1925 -en ce même pays- , ce qui lui donna comme troisième prénom , Sylvestre .


Celui-ci adorait la pêche , me communiqua par ailleurs le virus , et nous fîmes quelques "cartons" , lui avant moi , et moi après lui , quand il eut disparu tôt , bien trop tôt , le 8 août 1978 , laissant une famille de quatre enfants . Mon frère aîné Georges , né en 1949 , ma soeur Evelyne -1959- , et mon jeune frère Franck -1966- . Si je vous disais que mon père me manque , je suppose que vous prendriez cela comme une banalité . Jamais je ne pourrai m'en consoler , même après ces vingt-sept années , déjà , écoulées .
Me voici ci-dessous , fidèle , à côté de mon père , lui une splendide dorade à la main , et moi , fier de lui , comme lors de chaque prise .


Ce jour , 31 janvier 2006 , Maman vient de me quitter aussi . Une gentille femme , qui jamais ne fit de mal à personne , et qui conserva un aspect frais et une peau douce jusqu'à son ultime départ . Inutile de vous dire que je la regrette , et que je serai à tout jamais inconsolable . Bonjour à Papa , et qui sait quand ...
Je suis fier de vous dédier cette page , bien que vous mériteriez plusieurs livres .
Gérard .

GERARD , PREMIERE PERIODE


Un soir de mars 1954 , en ce beau pays qu' est l' Algérie , vint une idée à mon père . Il dit à ma mère : et si nous faisions le second des rejetons ( le troisième en fait , car ils eurent la douloureuse peine de perdre , alors qu' il avait à peine dix mois , ce qui fut mon second grand-frère ) .
Environ neuf mois plus tard , je m' en souviens comme si c' était hier , je vins au monde le 20 novembre 1954 , un petit scorpion , né en pleine guerre d' Algérie .

Me voici donc , grandissant dans la ferme coloniale où mon père était gérant , au milieu de centaines d' hectares d' orangers , des canaux emplis de carpes et de "barbeaux" , qu' il suffisait de se baisser pour en capturer dans les siphons , des oiseaux si nombreux qu' ils en noircissaient un ciel radieux d' août , des baies sauvages plein les haies et fourrés ... Un paradis , en somme .

Mais voilà que la colère gronde , dans ce Département , codifié 99 , comme d' aucun numéroteraient leur habitation . L' Algérie n' est pas un numéro , c' est un peuple libre ( § Le Prisonnier ) .
Avec quelques photographies jaunies , sans arme ni bagage , et après y être arrivés en bateau , nous sillonnerons la France , y ferons des rencontres à forger tout caractère , et nous y installerons enfin dans le sud , dans un triangle en pleine Provence , Martigues / Port de Bouc / Fos sur Mer , d' où jamais nous ne partîmes .

C' est le climat qui nous rappelais en effet le plus celui de notre beau pays , celui que nous n' avons pas tenté , nous , de voler à qui que ce soit . La preuve ? Ceux qui nous ont chassé , ne nous ont-ils pas rejoints ?

C' est dans la Venise Provençale , Martigues , que je fis mes premières armes en sport , seconde passion , après la pêche , loisir premier qui devait m' accompagner jusqu 'à ce jour .

C' est à Port de Bouc que nous nous installâmes en premier , et c' est là que je me présentais à ma première , puis seconde communion , étape importante pour la famille pieuse et croyante à laquelle j' appartenais . Je dois dire que j' ai rapidement pris un autre chemin que celui de la Bible qui . Tout en respectant scrupuleusement mon prochain , je trouvais néanmoins que si Dieu existait , et s' il devait nous opposer des malheurs afin de nous éprouver , il exagérait beaucoup , à nous coller des guerres sans cesse , des catastrophes naturelles d' une puissance inouïe , et même les Etats-Unis qui se prennent pour les objecteurs de conscience de la planète . Cela en faisait beaucoup trop .

 



J' évoluais donc en cette jungle , adolescent sans histoire , mais trajectoire sans piment .
J' allais , plus tard , me racheter .

Un collège à l' éducation exemplaire , celui de Joliot Curie de Port de Bouc , et un lycée , celui Paul Langevin , qui aurait pu mieux faire apprécier les matières enseignées . Ce que ne firent en fait que très peu de professeurs . Une seconde jungle d' où je pus cependant sortir le baccalauréat en poche , et une mention "c' est pas si mal que ça" , avec mes treize de moyenne .


Mes parents n' étant pas très riche , et c' est un doux euphémisme , je dus effectuer mon service militaire rapidement , et remettre à plus tard d' éventuelles reprises d' études . Ce que je fis après quelques années de travail , en réussissant les concours de base dans une administration , comme celui d' Agent Technique .

Souhaitant me "hisser socialement" par le salaire , et n' étant pas "trop con" ( 132 au seul test de QI sur lequel je me suis essayé ) , je me présentais à des cours d' Adjoint Technique (cadre B) , puis au concours que je réussissais lors de la deuxième année , pour une formation prévue en trois ans . Le temps de me "reposer un peu" , et c' est celui d' Ingénieur qui s' ouvraità moi , que je glanais également dès la première fois , comme très souvent du reste lors de chacun de mes essais . Pas un génie , non , mais quelqu' un qui déteste l' échec , et qui met tout en oeuvre pour que les "corvées" durent le moins possible .

Goulu de la vie , je la croquais comme mon sandwich ci-dessus , tout en achevant ma première partie de carrière , qui me conduisit d' un métier de jardinier-orticulteur (photographies ci-dessus et ci-dessous) , à celui d' "urbaniste" , puis de "généraliste" de la fonction publique territoriale .
Les soubresauts politiques n' altérèrent point mon dynamisme , le travail étant toujours effectué avec conscience professionnelle , et bien plus encore , avec Passion .
Le mot est lâché : rien de beau , rien de grand , ne peut s' effectuer sans passion .



Passion du découpage des pelouses , et de l' entretien des massifs de fleurs , passion et respect de l' uniforme , lorsque je sortis sergent de mon peloton d' Élèves sous-officiers , et passion du sport , qui commençait à poindre très fortement à présent .



Je commençais même à amorcer mon goût pour le cinéma , qui soit dit en passant me fut communiqué également par mon père , qui au coeur de ces fantastiques années 60 , me faisait rêver devant les péplums , mythologiques pour la majorité , alors de là à se prendre pour Kirk Morris ou un Steve Reeves sans collier , comme dans la photographie ci-dessous , il n'y avait qu' un pas . 132 kilogrammes en développpé-couché à 49 ans , il faut quand même le faire , alors je l' ai fait . Eh ! pourquoi pas !

Je commençais même à m' identifier à Jean Gabin , ma casquette bien centrée , et ne savais pas encore , comme mon fils Cyril et ma filleule Sylvie , que le virus me rongeait de l' intérieur , et tel un symbiote , prenait déjà possession de tout mon corps .

Je résistais bien mais pour encore combien de temps , alors qu' un danger bien plus grand me guettait , l' Amour .

 

NB : j 'espère que vous appréciez la manière de conduire à des pages existantes du site , ainsi que les enchaînements de chaque paragraphe .


MARIAGE AVEC BIBICHE

Bibiche , c' est Françoise , que j' entr'aperçus lors de mes virées de travail , et dont la forme des hanches attirèrent très vite mon regard aiguisé . Après un travail au corps sans relâche , et quelques années plus tard , j' obtins enfin ma récompense , celle d' une jeune fille qui ne cédait pas au premier venu .
Mais devinez d' où vient son surnom ? Du cinéma , bien sûr , et principalement de Louis de Funès , et sa fameuse périphrase "ma biche" , à prononcer les lèvres saillantes et voluptueuses , légèrement en "cul de poule" .

Nous étions jeunes , nous étions beaux (enfin , je crois) , et moi qui ressemblais déjà à Kirk Douglas , le menton volontaire et l' allure fière .


Ma femme , c' était plutôt Sophia Loren , ou Gina Lollobrigida , mais ne sont-ce pas là ses origines italiennes qui refaisaient surface ?
Elle se prenait même un instant pour un sujet de David Hamilton , le temps d une photographie , metteur en scène qui aura dans quelques temps également la page mini-biographique qui lui sera consacrée .

 

 

 

 

Des airs de Mona Lisa , même , et je puis vous affirmer que l' image ci-dessous , ne fut nullement retouchée . Tout cela ne pouvait que m' inspirer , et comme le cinéma est un condensé de tous les arts , le Septième devaient forcément en faire la synthèse . Nous y arrivons lentement .

 

 

 


Un être très attachant , qui aime son prochain , et même les bêtes , d' ailleurs , ne m'a -t-elle pas adopté , après que j' eusse miaulé pendant des mois au bas de son balcon ?
Il lui arrive également de prendre des allures de star , et la voici dans la pose favorite de Joan Crawford , Grace Kelly ou encore Katharine Hepburn . Vraiment tout m' incitaità me plonger dans cette forme de distraction , ce virus : le Septième Art .


Mêmes mes enfants y vinrent , quand le premier me fit monter sur son engin diabolique, me faisant croire que j' étais Mel Gibson , et que je me trouvais inconsciemment dans Mad Max et dans un Monde Futuriste . Mais je viens de me rendre compte que point ne vous ais conté l' arrivée au monde de mes enfants . Voilà donc comment ils vinrent .


CYRIL

Un beau soir de décembre , et comme mon père et mon beau-père l' eurent fait avant moi , au lieu d' attendre de "la couper demain" , ou de "demander à l' ami Tonin" , soudain ça m'a pris , c' est comme ça chez nous quand on aime . Cyril naquit le 7 septembre 1982 . Beau bébé ma foi , dont la mère fut immédiatement fière , et il y avait de quoi . N' était-ce pas nous qui le fîmes ?


Bébé joufflu , dès sa naissance , il devait s' affiner au fil des ans , mais le virus "cinématesque" le pris également très jeune , et ne voilà-t-il pas qu' il tenta lui-aussi de copier Jean Gabin , dans Pépé-le-Moko , je crois , l' illustration ci-dessous ne laisse aucune ambiguïté à ce sujet .


Il devait également plagier son père (moi , enfin , je crois) , quand il se crut sur un prieur , mais sans passer de communion . La similitude est frappante .



Garçon jovial et toujours souriant , il traverça plusieurs crises d' identité , qui le conduisirent tour à tour à se prendre pour un Gnome (ci-dessus) , puis s' assimiler à Flash Gordon , alias Larry "Buster" Crabbe , puis à Zorro , en la personne de Guy Williams .



Il eut même sa période "hippie", comme avant lui la connurent Liv Ullman ou Mimsy Farmer .


Studieux ou Rêveur , chacune de ses postures me rappelait inconsciemment un acteur actuel ( Dustin Hoffman ) , ou pire , disparu , et je ne savais pas encore combien de temps j' allais résister .



Le paroxysme vint à son comble , quand il me dessina quelques Dragons et Fées , et qu'il se laissa pousser le "bouc" , discret mais suffisamment visible , pour qu' il ressembla à Errol Flynn . Je n'en pouvais plus , et je m' étais déjà mis en tête depuis longtemps , afin d' oublier autant que faire se peut , de faire conjointement avec ma femme le deuxième enfant . Et comment eut-il pu en être autrement , je n'y suis jamais arrivé seul , allez savoir pourquoi .


BENJI

Le 22 novembre 1992 , arriva sans coup férir , Benjamin , dit Benji .


 

 

 

Lui tint à se distinguer immédiatement de son frère , et si l' un préféra l' Aventure et la Cape et l' Épée , l' autre préféra le jeu de comédien plus subtil de Robert Redford , à tel point qu' il lui ressembla dès sa seconde année . Dans cet horrible doute , je fis même des recherches afin de savoir s' ilétait passé dans le coin , et qu' il put , même un instant , côtoyer ma dulcinée .

 

 

 

 


Recherches veines , fort heureusement, et je me concentrais un peu plus sur l' éducation du deuxième rejeton , d' autant plus que lui aussi devait traverser , bien plus précoce encore que son frère , une crise existentielle , qui le conduisit à se prendre pour sa soeur , que du reste jamais il n' eut , et je le déplore . Tout ceci étant bien entendu prouvé , illustrations à l' appui .


Un morphing dont j' ai le secret , et sans logiciel , vous démontre ce que le "petit monstre" devint . Pas beau à voir tout cela , mais les polissons , c' est comme les petits vieux , c' està la naissance qu' il faudrait les faire disparaître .
Maintenant il est trop tard , et ma femme s'y est de plus attaché , alors ...

SPORT


En 1967 , un collègue , Joseph , me proposa de le suivre sur une piste d' Athlétisme . Grand bien lui en fit . Depuis trente-huit ans maintenant , je ne dus m' arrêter guère que quelques mois de pratiquer ce qui devint une passion , la seconde , après la pêche , comme dit précédemment .


Trente cinq ans séparent les deux photographies ci-dessus ( javelot ) et ci dessous ( disque ) . Une position à peu près identique , pour des performances pas si distantes que cela . Le sport conserve , paraît-il .


De la catégorie minime , au service militaire , de nombreux titres et podiums ( plus de cent au total , de niveau Régional , mais guère plus hélas) , et puis l' armée , où je trichais en faisant l' arbre droit sur une barre à ... 180 kilogrammes , à en faire pâlir de jalousie les meilleurs haltérophiles .


Car ce fut avant tout cela , ces près de quarante années , une rigolade avant tout , où je me prenais tantôt pour la statue de la liberté ( ci-dessous à gauche ) , en projetant le poids , ou pour l' Homme qui Valait Trois Milliards , lors d' une course folle où le photographe ne put me prendre que sur une image floue , tellement j' allais vite .


Athlète "complet" , je m' essayais au décathlon , où je fus Champion de Provence , alors que je réalisais 6.28 mètres au saut en longueur , en extension simple , là où d' autres font des doubles pédalages et ciseaux . Pourquoi compliquer , quand on peut faire simple .


Si l' ambiance a toujours primé , du reste jamais je n' aurais tenu aussi longtemps si je m' y étais ennuyé , le sérieux fut toujours à l' honneur , ne laissant en sport , comme dans ma carrière au sein de ma collectivité , rien au hasard .
Me voilà vétéran maintenant , et fier de l' être , fier de pouvoir lancer à plus de quarante mètres la sagaie que l' on me tend , fier de lancer un outil de travail , le marteau , le plus loin possible , fier , tel le Discobole de l' Acropole , de ressembler , un tant soit peu , à ces premiers Dieux de la Mythologie , domaine qui me poursuivit et me hanta , sournoisement , même dans les sport .


En 1999 , je me présentais à la présidence du club de Martigues Sport Athlétisme , celle-ci étant demeurée vacante, après de bons et loyaux services de mon prédécesseur , je fus élu , et après une pause d' un an et demie environ , je repris cette présidence , du Second Club Français . Lourde responsabilité , que j' assume là aussi avec sérieux passion , comme celle d' athlète , d' entraîneur et d' officiel .


DIVERS


M
a vie , ce sont aussi mes animaux , dont mon premier chat , disparu trop tôt sous les roues d' une automobile , le second , Pomponette , qui porte bien son nom , tant nous la voyons rarement , et le chien le plus sympa du monde , un Husky dénommé ... Jusky .



Mon travail m' accapare également , et me voici tendant fièrement un instrument de travail au photographe , ou , visitant les espaces verts communaux , ceux de cette magnifique cité de Fos Sur Mer , et je tente de convaincre le jury que nous méritons bien cette "troisième fleur" , en vain à ce jour . Faut-il être têtu ? Et je le suis !


Et si nous parlions de mon beau-père , Tony , terrassé par une crise cardiaque à l' âge de 60 ans , six mois après sa retraite pourtant tant attendue et méritée , et qui ressemble tour à tour soit à Stewart Granger , acteur qui me séduisit de tous temps , soit à Lino Ventura ( photo de droite ) un de mes français préféré , véritable polymorphe du Septième Art . Tony , je te devais bien ce trop bref hommage , tu sais que tu es irremplaçable , et j' espère que tu es fier de ce que sont devenus tous tes proches . Nous pensons à toi .


LE SITE , ENFIN !

Tout ceci me conduit à l' ultime passion , après ma famille , ma femme et mes enfants , la pêche , le sport , et , je vous les ai caché , la philatélie également ( du reste de nombreuses illustrations de pages du site font habilement le lien philatélie / cinéma ) , la musique ( et je sortirai tôt ou tard un site sur ce domaine ) , la collection des illustrés de Science-Fiction ... Le cinéma .
Comment me vint cette passion . Ce qui précède vous a sans doute déjà fort aiguillé .
Mon père me colla le virus , mais je ne sus pas , pendant très longtemps , qu' il était en moi .
La vulgarisation des enregistrements me permit de commencer une collection de films sur les Animaux Mutants , grâce à un thème développé alors sur Canal + par la diffusion de plusieurs films consécutifs . La Science-Fiction m' ayant toujours passionné , je continuais sur Planète Interdite , le Choc des Mondes , la Guerre des Mondes , ...
Mais comme de la SF à l' Épouvante la limite est fragile , me voilà commençant la collection des oeuvres d' Horreur , de la Mythologie qui m' a de tous temps émerveillé ( Jason et les Argonautes , la trilogie des Sinbad , le Choc des Titans ...) , l' Anticipation , le Thriller ....



En 2000 , un collègue de sport , scribouillard émérite maintenant , Jean-Paul Pes me demande d' écrire avec lui un livre sur la musculation . Je m' exécute en moins d' un mois , rédige plus de quarante pages , et me dit d' une part que cela va plutôt vite finalement , et que d' autre part , il serait bien que moi aussi je laisse une oeuvre qui me survivra ( en dehors de mes enfants , bien sûr ) .
Je jette des idées sur le Septième Art , en vrac , durant l' été 2000 , organise tout cela , écrit , et finis mon livre l' année suivante . Pas d' éditeur pour le faire publier , et ce fut la chance de ma vie . En effet , comment rendre le document public , alors que d' aucun vous le refusent ? ... et bien , en façonnant son propre site internet . Un webmaster de qualité , Laurent Sbeghen , me monte l' architecture , correspondant en tout point au cahier des charges . 425 séries au début , 11 169 films sur la base de données , 20 acteurs , 52 réalisateurs , 150 thèmes , 12 000 illustrations ... et tout sur le cinéma fantastique , bien entendu .

Deuxième "coup de chance" , des problèmes personnels de l' informaticien , me conduisent à devoir l' attendre . Je m' occupe en scannant des dizaines de milliers d' images , en saisissant des fiches séries ...
Troisième "fatalité" , un virus sur mon ordinateur , qui me prive de celui-ci pendant plusieurs semaines , et je me rabats vers celui de mon fils . Mais sans tous les logiciels , je ne peux faire que des mini-biographies sur "traitement de texte" , en étendant le site aux acteurs"non-fantastiques" . L' immense pelote du Septième Art venait d' être inexorablement déroulée , et rien ne pouvait plus arrêter cette marche vers l' inconnu , au point d' y laisser même une partie de ma santé .



Les chiffres devinrent alors les suivants : 1 000 séries ( potentiel : 4 000 ) , 29 350 films ( potentiel , plus de 150 000 , que je n' atteindrai jamais , car certains sont sans intérêt ) , 1 000 acteurs ( potentiel 4 000 , atteints sans doute en 2007 ) , 155 réalisateurs ( potentiel plus de 4 000 également) , 153 thèmes ( potentiel 230 au moins ) , 100 000 illustrations ... et en plus , l' intégralité du livre jamais publié , passé sur le site , et largement imagé , ce que jamais n' auraient pu permettre tous les ouvrages du monde .
Plus d' Un Million de visiteurs au début d' octobre 2005 , et au moins autant , simplement attendus dans les douze mois . Le site plait ( plus de 30 pages consultées par visite , quand on connaît les clés de recherche des moteurs , c' est un excellent résultat ) , et l' envie pour moi de poursuivre se maintient , alimentée en énergie par des statistiques qui poussent à continuer en cette voie . Des milliers d' heures déjà , quelquefois 17 heures de travail informatique dans la journée . Mais la passion , n'a de limite que l' épuisement physique total .


Voilà une courte présentation de ce que je fus , de ce que je suis , et de ce que je saurais être à l' avenir , car je n' évoluerai que très peu maintenant , toujours poussé vers l' avant , inexorablement , et de plus en plus vite , telle l' évolution de la vie sur terre , que Darwin , fou en son époque , avait si bien pourtant décrit .
Je ne vois pas de fin , d' ailleurs je n' en vois pas la fin , pas de celle qui justifie les moyens , mais de celle qui conte l' histoire sans fin , du dernier et véritable Art en date , le Septième , doré à l' or fin .

L' auteur du site , et avec toute ma passion et mon profond respect : Gérard .

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